Gigi, c'est toi là-bas dans le noir? [Pv Ayalia

Ces fichus escaliers qui bougent tous seuls m'avaient encore semée dans un coin du chateau où je n'avais aucune envie d'aller. Heureusement pour moi, ça n'arrivait jamais quand je devais aller en cours, c'était déjà ça... Cette fois, c'était le week-end, aucun cours interessant ne m'attendait donc. Et les escaliers m'avaient conduite dans le couloir des armures. Si encore ça avait été la première fois... Enfin bref...

Je m'apprétais à retrouver mon chemin toute seule comme une grande lorsqu'il me sembla déceler un mouvement derrière moi. Je me retournai net, mais ne vis rien. Absolument rien de plus que ces éternelles armures. Je dois avouer que j'étais un peu parano sur les bords. Question d'habitude voyez-vous. Je n'aimais pas être seule dans les couloirs. Cette école me fichait la chair de poule depuis la première fois où j'y avais mis les pieds. Aucune raison précise à ça, mais c'était un fait, voilà tout ! Et là, bien sûr, j'étais seule, entourée d'armures, et j'avais ça en horreur. Maintenant que j'avais cru voir quelque chose bouger, je ne pouvais plus être tranquille.

Machinalement, je serrai ma baguette dans ma main, prête à tout, et surtout à rien. Il n'y avait toujours rien autour de moi qui ne bougeat un tant soit peu. Je me retournai à nouveau vers le bout du couloir. Cette fois, ce ne fut plpus un mouvement qui me fit me retourner mais un bruit. Bien net. Impossible que je l'aie imaginé celui-là.

- QUI EST LA ?

Bien entendu, pas de réponse.

- Si tu ne veux pas être transformé en chair à pâté, montre-toi immédiatement !

Menace intuile s'il en était, j'étais bien évidemment incapable de transformer qui que ce soit en chair à pâté, mais si celui ou celle qui me suivait ne le savait pas, ça pouvait marcher. Peut-être. J'espérai que le tremblement dans ma voix n'avait été qu'une impression imperceptible de ma personne. Mon espoir fut rendu vain dès que j'entendis un rire un peu plus loin. Un rire cruel, vil, qui n'augurait rien de bon. Je réfléchi vite à savoir qui pourrait bien avoir ce rire. Mais j'étais incapable d'aligner deux pensées cohérentes.

Je partis en courant à l'opposé de ce rire. Je manquai de hurler en constatant qu'une armure me bloquait le passage. Comment cela pouvait-il être possible ? La seule chose qui m'empêcha de tomber dans les pommes fut cet éclair bleu que je vis approcher, au-delà de l'armure. Un Serdaigle !

Je levai ma baguette, prête à me défendre contre cet amas de féraille, concentrée et opérationnelle.

- Eh s'il te plait ! Une armure folle et un rire sadique m'encerclent. Tu peux m'aider un instant ?

Rassénérée par la présence d'un camarade dans le coin, je me savais capable de "vaincre" cette armure, mais j'aurais alors pu dire adieu au rire, et je tenais vraiment à savoir qui me faisait cette mauvaise farce. Un peu d'aide serait donc bienvenue.