Hogwarts RPG
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Une personne avec qui parler... [Pv Drago]

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Une personne avec qui parler... [Pv Drago] Empty Une personne avec qui parler... [Pv Drago]

Message par Invité Dim 6 Sep - 11:52

    Il était près de seize heures et quelques élèves sortaient de différentes salles pour aller dans une autre ou bien se reposer. La porte du cours de métamorphose s’ouvrit à grands volets et des myriades d’élèves se précipitaient vers la sortie, impatients de se reposer et de faire les devoirs qu’ils devaient faire. A peine ce fut la rentrée dans l’école que les enseignants exigeaient qu’ils travaillent à fond. C’était inique, songeaient certains adolescents qui rêvaient de se détendre pour toujours. Hélas, ce souhait ne sera jamais exaucé car il leur faudra travailler en permanence jusqu’à la retraite. Trois amis se précipitaient déjà dans la Grande Salle pour terminer leurs devoirs. Apparemment, les potions étaient le plus dures pour eux vu qu’ils n’étaient pas doués dans cette matière. Mcgonagall quant à elle, parlait à une blondinette qui venait de lui poser plusieurs questions à propos d’un sort modifiant la texture d’un objet combiné à un autre sort. La vieille lui répondait de façon explicative tout en faisant des gestes de baguette pour lui montrer. L’élève écarquilla les yeux avant de la remercier de cet exemple. Elle était le genre d’élève intelligente et appliquée mais quelques fois, elle le faisait exprès. Grâce à elle, on pouvait récolter quelques points pour Serpentard. Et oui, nous parlons bien de Lyzandra Bathory, élève de sixième année de la maison des verts et argents. Près de sa poitrine, le bel emblème du serpent brillait sous le rayon du soleil qui passait à travers la vitre. Le sac à bandoulière sur son épaule, elle se retourna pour gagner la sortie où il n’y avait plus d’embouteillage. Il valait mieux sortir en retard et moins bête que précipitamment comme les autres adolescents. La demoiselle n’était pas brusque et pressée de nature, elle était calme et pouvait patienter si c’est pour une bonne cause. Sa main toucha la porte et la referma derrière elle, laissant la professeure toute seule. Cette dernière allait travailler dur ce soir car elle devait corriger des myriades de devoirs plus au moins exhaustifs. La belle descendit les escaliers qui menaient aux extérieurs du château. Pourquoi réviser et faire les exercices dans une grande salle remplie de personnes qui mangeaient salement et qui bossaient déjà ? Elle n’aimait pas se coller à ces personnes car elle voulait faire ce qu’elle devait faire en toute liberté et paisiblement. C’est pour cela que la Bathory décida d’aller au parc…ce fut la première destination qui lui vint en tête.

    Là-bas, on pouvait humer l’air frais, entendre le chant des oiseaux et s’asseoir confortablement sur des bancs. En arrivant sur l’escalier final, elle croisa quelques Serdaigle qui se demandaient déjà quand était la date des examens finals. Lyzandra soupira ; bon d’accord elle aimait les cours mais pas au point de penser aux examens si tôt dans l’année. Rien que d’y penser, elle en avait la chair de poule…elle devrait bientôt travailler dur pour obtenir de bons résultats sinon son père lui ferait subir un bon endoloris pour la punir. C’était bien une raison de ne pas foutre en l’air sa scolarité. Comme la plupart des Serpentard, la blondinette ne faisait qu’écouter ses parents qui croyaient déjà avoir tracé le destin de leur fille. Cependant, cette dernière comptait bien se rebeller un jour…elle servirait le Seigneur des Ténèbres mais ferait ce qu’elle voudra de son futur. Elle épouserait la personne de son choix, contrairement à son père qui voulait déjà la fiancer à un garçon. Peut être que son nom était célèbre pour avoir appartenu à une vampirette de sang royal et pur mais la blonde n’appréciait pas du tout le mode de vie de ceux-ci. Il fallait perfectionner ses positions, ses façons de vivre, de manger etc. Par contre, ce que la belle aimait le plus était les avantages d’être née dans cette famille. Elle avait droit à plein de belles choses comme de beaux vêtements de hautes qualités, des billets gratuits pour le Quidditch -quoi qu’elle ne soit pas vraiment fan de ce sport-, et pleins d’autres trucs passionnants. La fille mit déjà les pieds dans le sol herbé et s’arrêta deux secondes pour fermer les yeux et inspirer profondément l’oxygène. Elle avait l’impression de ne pas être sortie dehors depuis une semaine alors qu’elle y été allée hier à quinze heures. On put remarquer que Lyzandra avait attaché ses beaux cheveux pour ne pas être gênée. Sa queue était passée devant, sur son épaule gauche et atteignait presque sa poitrine. Elle ressemblait un peu à la belle Fleur Delacour mais elle n’appréciait pas tellement cette comparaison car elle n’était pas une Vélane. Voyez comment une fille peut être très charmante sans en être une. Oui, Bathory se trouvait très belle, se jeter des fleurs mais elle n’y pouvait rien…il était dans sa nature de se vanter, d’être narcissique. C’était sûrement ces qualités plus sa méchanceté qui l’avaient conduits à Serpentard et heureusement !

    Si elle était retrouvée ailleurs, on l’aurait battu dès qu’elle serait rentrée chez elle. Sa famille devrait s’estimer heureuse qu’ils soient tous passé chez les verts et que le choipeaux ne prenne en compte que l’envie du sorcier. Si elle avait envie de rejoindre ces fichus jaunes, elle n’avait qu’à le penser très fortement et ce vieil objet réaliserait son vœu. Lyzandra trouvait cela trop facile…trop simple. Elle s’avança droit devant, dans une allure droite tout en ignorant les élèves les plus jeunes qui la regardaient. La belle aimait montrer ses talents aux jeunots pour les impressionner, même les plus dangereux comme l’imperium par exemple. Oui, elle était douée pour le sort de l’imperium mais surtout pour l’endoloris. Comme Bellatrix, elle était forte dans ce domaine. En ce moment, elle travaillait beaucoup l’occlumancie pour éviter qu’on ne puisse fouiller son esprit. Elle se trouvait bonne en legilimencie car il ne manquait plus qu’à apprendre à bloquer carrément ses pensées. Bon, maintenant il fallait trouver un endroit où travailler en toute tranquillité. La plupart des bancs étaient occupés, à son plus grand malheur. Il fallait qu’elle en trouve un inoccupé ou alors avec une personne minimum assis dessus. La blonde se baladait un peu partout, dans les recoins, en espérant trouver une place mais elle dut aller jusqu’au bout du parc pour en trouver. En effet, un beau banc noir paraissait vide mais quand on regardait attentivement, on put constater qu’une personne était assise dessus. Lyzandra s’approcha de ce banc…si c’était un Gryffondor, elle aurait du mal à le faire partir mais à son plus grand bonheur, elle remarqua que c’était un élève de sa maison. Alors, elle aurait une chance de pouvoir se mettre à côté de lui. La jeune fille s’arrêta devant lui et se demandait qui était cet élève. Il regardait ailleurs donc elle ne put voir grand-chose de son visage même s’il lui rappelait quelqu’un. Elle préférait ne pas confirmer sa pensée car elle pourrait être erronée.

    « - Excuse-moi. Cela te dérangerait si je m’asseyais près de toi ? Tous les bancs sont occupés par des infâmes rouges et ors. »
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Message par Invité Dim 6 Sep - 18:17

Drago ne participait à aucun cours, évidemment, il savait qu’il ne pouvait pas arrêter les ragots des autres, ou bien les réalités, il se doutait que des gens pensaient avoir découvert le secret du jeune homme, mais jusqu’à présent, personne ne l’avait déclarer publiquement en tout cas, il cachait donc assez bien son jeu. Le professeur Rogue lui avait fait pare de son inquiétude, Drago n’avait même pas participé au cours de son professeur préféré, c’était pour dire à quel point il était épuisé. Son professeur qui était aussi son tuteur, lui en voulait, mais il était étrange, quand il aissayait d’aider le jeune homme, Drago aurait presque dit que c’était à contre cœur, et puis il pouvait très bien se débrouiller seul Drago avait dit oui pour l’aide de son professeur, mais ce n’était que des paroles, rien de plus et Rogue devait bien le savoir connaissant assez bien le vert.

Il avait donc beaucoup de son temps libre, même si ses cours lui feraient du bien, décompressé, ou du moins, pensé à autre chose, car depuis son « changement », il est épuisé, parle mal à tout le monde, ne mange presque plus rien et souffre de sa brûlure presque permanente sur son bras qu’il cachait toujours. Il ne pouvait que se cacher, le manque de cours pour Drago avait deux points, un positif et un négatif, le positif était que personne ne pouvait lui faire provoquer sa mauvaise humeur et le stresser encore plus qu’il ne l’était déjà, et le négatif était, comme le disait si bien son professeur, qu’il pouvait créer de nouveaux soupsons. C’était un vrai fardeau, heureusement qu’un élève partageait son secret avec lui, Alexandra, même si elle ne semblait pas fière d’être mangemorte, Drago pouvait lui parler en toute liberté.

Leur maître leur avait donné une mission aux deux élèves, peut-être pour faire connaissance en même temps de terroriser le ministère de la magie. Le seigneur des ténèbres pensait peut-être que comme ça, Drago serait plus fort et moins affaibli par la solitude, le jeune homme était d’accord, mais personne ne lui demandait son avis, d’accord ou pas, explication ou pas, il devait exécuter, le vert n’aimait pas faire ce qu’on lui ordonnait de faire mais venant du seigneur des ténèbres, c’était autre chose, même si ce n’était pas toujours une partie de plaisir, même rarement une partie de plaisir, il honorait sa famille, son père était tout particulièrement fier de lui et Drago était fier de bien faire parti d’un famille noble tel que les Malefoy, la famille la plus connu pour être des sang pur et des êtres maléfique, pas comme cette Granger, sang de bourbe, que Drago n’avait jamais pu apprécier en même temps, quoi de plus normal que de ne pas aimer une gryffondor venant de serpentard, surtout Drago qui honorait aussi très bien sa maison, c’était pour le moment sa maison qui emportait les points, même si Drago n’en avait pas fait gagner beaucoup ce dont il n’était pas très fier.

Le peu de temps libre qu’il avait, il les dépensait à soit dormir quand il y arrivait, et malheureusement c’était rare, et se promener un peu dans le Parc de Poudlard, il était encore dans son dortoir en train de penser, à un peu tout, à son changement si brutale à ton ce que ça a chamboulé dans l’esprit du jeune homme, il lui arrivait de ne même plus savoir comment il s’appelait. Il n’avait pas tellement de mission mais il savait pertinemment que quand la mission M arrivera ce sera la bonne, la dur, et Drago devra être prêt à tuer, à faire souffrir une personne, chose qu’il avait du mal à faire, évidemment, il n’avait pas de mal à tuer des personnes, mais des personnes, comme le petit Potty, il n’y arriverait pas, pas qu’il l’aimait bien, mais il n’était pas prêt, c’était psychologique, rien de plus, pas la peine de chercher plus loin.

Il partit donc en direction du parc, pour pouvoir décompresser, regarder et rester seul, bien sûr, vers ces heures là, il y avait tout pleins de gens installer déjà sur des bancs, les cours venaient de finir, cours aux quels il n’avait pas participés, il n’était pas très remarquable avec sa cape verte de serpentard, dans le vert, et les autres verts qu’il y avait. Tout ce qu’il voulait c’était rester seul, respirer un peu, il n’était pas sortit depuis un petit moment, et sortir lui fit des frissons, il espérait ne pas sentir le renfermer, il sentit discrètement son épaule, non il sentait le parfum. Le parfum que sa mère lui avait donné avant la rentré, ils étaient très proche tout les deux et cela lui avait déjà valu quelques moqueries qui avait bien sûr sût renvoyer. Sauf un jour, contre Potty, évidemment avec lui, ce n’était pas pareil, il était à gryffondor, et Drago n’était pas en position de rétorquer quoi que ce soit. Il regarda le ciel, plutôt dégager, tant mieux, même s’il faisait frais, il pourrait se sentir au chaud, de vue en tout cas, c’était idiot mais c’était toujours mieux que rien.

Même ses jambes n’étaient pas habitués à marcher, elle semblaient trembler quand il marchait, il était impossible de savoir si c’était la peur de voir quelqu’un qu’il ne voulait pas voir en ce moment, ou bien s’il était bien réellement fatigué, ou inhabitué plutôt à marcher. Il ne semblait que cela se voir, heureusement car sinon pour se faire remarquer cela aurait été facile et Drago évitait cela à tout prix. Il pouvait tout de même marcher sans trop de souci, il ratait juste quelques marches de temps en temps, mais peu de personne se trouvait là. Il vit un banc seul, le seul ou il n’y avait personne dessus, c’était parfait, quoi que, si c’était le seul banc seul, il allait sans doute se faire pousser pour que quelqu’un s’assoit sur le banc. Mais il dirait non, il s’assit alors après avoir jeté quelques coups d’oeils, comme un parano sortit de sa prison pour voir, et que personne ne veuille déjà s’y asseoir, et qu’aucune personne que Drago ne voulait pas voir était là. Non, il pouvait s’y asseoir sans risque certain.

Il s’approcha, poussa sa cape sur le côté et s’assit, quelques oiseaux chantaient, cela aurait dégouté Drago les années précédents et les aurait attaquer, mais là, c’était plutôt agréable, pour une foie que c’était calme et que ce n’était pas des élèves qui chantaient. Evidemment les élèves parlaient un peu partout, on aurait dit un troupeau d’élève, mais Drago, à moitié endormit, ne s’en préoccupait pas. Il s’installa un peu mieux, la tête conte le dossier, il regardait un peu autour de lui, s’étonnant lui-même de ne pas attaquer les premières années qui jouaient à se lancer des sorts devant lui. Ce n’était pas une partie de plaisir mais Drago pensait à autre chose, à la prochaine mission du seigneur des ténèbres, il ignorait totalement quel serait sa prochaine mission, avec qui le ferait-il, s’il était avec quelqu’un. C’était horrible, des tas de questions, toujours, entraient dans sa tête, il avait appris à se contrôler depuis la rentrée, mais certaines entraient sans demander son autorisation, Drago n’y pouvait rien. C’était à cause de ces pensées là que Drago n’arrivait pas à dormir, elles entraient en pleins dans un rêve et s’installaient, ce qui réveillait Drago car ça devenait un cauchemar, la plus part des cauchemars de Drago était avec le seigneur des ténèbres.

*Il était en pleins cours avec le professeur Rogue, les élèves étaient tous calme à cause du professeur qui donnait pas mal de points à son petit protégés. Drago était bien, comme dans ses années précédentes en train de rire avec Crabbe et Goyle du petit Potty qui subissait toutes les remarques du jeune homme, et Rogue empêchait Potty de ne manifester aucun son à l’inverse de Drago. Lorsque d’un coup, après un « bip » sourd et ne durant qu’un bref instant, Drago se retrouvait seul devant Rogue, la salle de classe était devenu noir, le sol était noir, le mur aussi, Drago semblait être dans un air noir, dans le vise, mais debout. Rogue approchait du jeune homme avec son nez crochu, l’air en colère, presque sur le point d’exploser, il s’approcha de Drago qui se faisait tout petit et il commençât à hurler :

« -Tu dois savoir faire ! Tu le dois ! Tu Harry Potter ! Sert toi de ta baguette pauvre idiot ! Si tes parents savaient ça !! »

Drago sortit sa baguette, en tremblant, une larme coula et Rogue se transforma en son maître, puis il montra du doigt Harry Potter qui se trouvait à pésent en face de Drago, il était grand, très grand, calme et avec un grand sourire, Drago se leva, car il était assis et pointa sa baguette sa baguette vers le jeune rouge mais c’était trop tard, le seigneur des ténèbres était plus rapide :

« -Avada Kedavra ! »

Une lumière verte apparut et Drago fut projeter quelques mètres plus loin, inerte au sol, il semblait mort, il ne pouvait pas parler, ni respirer, dans la réalité aussi sans doute car il se sentait étouffer, et le rouge rigola avec bruit, le seigneur des ténèbres aussi mais c’était toujours là que Drago se réveillait en sursaut et en toussant à la fois de respirer ce qui l’étouffait et réveillait les autres de son dortoit.*

Il était dans ses pensés, ses mauvaises pensés comme toujours, et quand il entendit quelqu’un parler à lui sans doute car il s’en aperçut, il sursauta, pendant qu’il pensait, il n’avait entendu personne, ni les premières années qui riaient aux éclats ni même les oiseaux, il se retourna alors, car il n’était presque endormit et sa tête s’était penchés du côté opposé de la personne, Il reconnu alors une jeune fille de serpentard, il lui fallut quelques temps avant de reprendre ses esprits et se rendre compte que la personne lui parlait et de savoir son nom, il repassa sa phrase dans sa tête et la comprit après quelques secondes, elle voulait s’asseoir à côté de lui, il aurait dit non quelques instant auparavant, mais il se rendait bien compte que à rester tout seul, il s’enfonçait encore plus dans son espèce de déprime. Il se redressa et regarda autour de lui, effectivement beaucoup de gryffondors se trouvaient là.

« -Oui je t’en pris, ansiez-toi »

Drago parlait rarement comme ça, mais il se sentait encore un peu bizarre et c’était la première phrase qui sortit de sa bouche, il fit un petit sourire, il ne savait pas ce qu’il lui prenait, mais de toute façon, il la connaissait et l’aimait bien, du moins ils s’étaient déjà parler quelques années auparavant.
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Message par Invité Dim 6 Sep - 19:46

    Pleins d’élèves jacassaient surtout les premières années qui découvraient l’école, les devoirs et les études. Ces premières semaines furent une belle expérience pour eux et ils ne l’oublieront jamais. Non, ces débuts dans le monde de Poudlard seront gravés dans leur esprit tout comme la première fois où leurs cheveux touchèrent le choixpeau magique qui lisait en eux afin de leur indiquer la maison de leur choix, tout en prenant en compte leur caractère. En début d’année, il était toujours mignon de voir les petits enfants de onze ans suivre le professeur McGonagall, l’air paumés dans la Grande Salle. Ceux qui ne craignaient rien étaient ceux dont les frères et sœurs étaient anciens dans le collège mais les vrais nouveaux, ne connaissant pas grand-chose comme les moldus paraissaient tendus la première fois. Certains en arrivaient même à se tromper de table sous l’effet du stress. Malheureusement, il n’y avait pas d’anti tremblements en médicament en vente dans cette école. D’ailleurs, quelle idée de leur faire passer le chapeau sur la tête devant des milliers d’élèves dont les yeux sont rivés vers vous. C’est ce qui s’est produit vers mille neuf cent quatre vingt dix-onze.

    Nous remontons le temps il y a six ans auparavant. A cette époque, Minerva n’était pas aussi ridée, vieille et blanchie que maintenant. Durant tout ce temps, on put remarquer à quel point elle avait vieilli et pourtant, lorsqu’on était ses élèves, on ne remarquait son évolution corporelle. Qui se soucierait de la vie des professeurs, en plus ? A la limite, Hermione Granger, cette petite idiote au sang infâme. De plus, nous pouvons la voir entrain de marcher non loin du petit Potty moins beau que maintenant, les lunettes rondes et les cheveux en bataille comme si que le peigne n’existait pas chez lui. La grosse touffe ondulée de Granger cachait la figure de monsieur Ronald Weasley, ce traître à son sang. Mais qui se douterait que ces trois-là deviendraient meilleurs amis et que deux d’entre eux finiraient plus tard par sortir ensemble ? Ils étaient dédaigneux rien qu’au premier coup d’œil…une fille moche et un garçon qui l’était également formeraient bien un beau couple. Un peu plus loin, vers la fin de la file indienne des jeunes, un groupe d’enfants narcissiques et se moquant de tout le monde marchaient d’une allure altier tout en jetant des coups d’œil aux autres et en les tenant en mésestime. Certes, ce groupe-là jugeaient sans connaître mais cela leur était complètement égales. Ils faisaient de leurs défauts des qualités et n’hésitaient pas à écraser les gens si ceux-ci montrent leurs faiblesses. La plupart d’entre eux avaient appris par leurs parents de ne jamais laisser une occasion pour l’ennemi d’attaquer, qu’il fallait l’achever tout de suite sans discuter. Le troupeau s’arrêtait sous le signe de l’enseignante qui avait un chignon horrible. Tout le monde savait qu’elle était la directrice adjointe de Gryffondor et rien que de penser à cette maison, dégoûtaient certains gens. Tenant une longue liste tombante presque par terre, l’adulte appelait par ordre alphabétique les noms des nouveaux mômes. Il ne fallut pas bien longtemps pour que ce soit le tour de Bathory dont le nom commençait par un B. Quand elle entendit son nom, une petite fille aux beaux cheveux blonds quitta le groupe de personnes auquel elle avait discuté longuement dans le train et s’avança vers un tabouret. Dédaigneusement, elle fixait Minerva comme si qu’elle l’irritait profondément. Délicatement, on lui posa le choixpeau magique sur la tête et à son contact, l’objet eut un hoquet et il ne fallut pas plus de cinq secondes pour choisir sa maison. Ce fut avec un sourire narquois que Lyzandra gagna la table des Serpentard sous l’ovation des autres élèves. Tout ce qu’elle espérait était que ses amis seraient avec elle et ainsi, ils pourraient se moquer des autres. Ce fut d’ailleurs devenu un de ses passe-temps préférés ; les critiques. Quand elle le pouvait et pour une bonne raison, la belle s’approchait d’une personne et lui faisait remarquer quelque chose. Voir la réaction de son interlocuteur étonné la faisait bien rire un bon coup surtout quand elle plongeait dans une période de dépression. En effet, plusieurs fois dans sa scolarité elle était triste soit pour ses notes qui chutaient ou pour les engueulades de ses parents qui éveillaient son courroux ou bien parce qu’elle était lunatique.

    Son humeur changeante souvent jouait bien son rôle et c’est cela qui donnait du piment dans sa vie. Elle n’aimait pas les gens banales qui se lèvent le matin en saluant tous les gens qui passent devant eux, font leur toilette normalement, mangent quelque chose, vont en cours et dorment tard le soir. Leur vie et habitudes n’avaient rien d’original. Néanmoins, la blondine évitait de choisir ses amis selon leur mode de vie sinon elle se retrouverait seulement avec deux amis qui sont exceptionnels. Même certains sangs-purs ne sortent pas de l’ordinaire ce qui est bien dommage. On pourrait dire la même chose pour Lyzandra sauf que celle-ci se sentait différente des autres. Elle savait que quelque chose la changeait, qu’elle avait un petit plus. Certaines personnes pouvaient être comme elle sauf que Bathory se sentait plus supérieure aux autres. Elle voulait être le centre d’intérêt, le centre du monde et qu’on s’intéresse à ce qu’elle fait. Le seul truc positif qu’elle possédait était sa loyauté envers les personnes et son envie d’être entourée de gens qu’elle définit bien. Cependant, ils ne le sont pas forcément pour les autres car elle a un autre point de vue du mot ‘bien’ dans son esprit. Le mot gentil aussi avait une autre définition pour la belle qui le déformait souvent et le passait en mode synonyme de méchanceté. Un jour par exemple, elle n’avait pas hésité à frapper quelqu’un de plus grand qu’elle juste parce qu’il l’avait traité de garce pour avoir tué son lapin. Evidemment, cet animal avait une odeur pestilentiel et pleins d’élèves ne pouvaient plus le supporter mais n’osaient pas l’avouer. Que les élèves apprécient ou pas, Lyzandra avait agi pour elle personnellement. Non, jamais elle ne ferait quelque chose pour quelqu’un sauf si elle l’aime terriblement. Oui…il faut que l’affection qu’elle porte pour lui soit vraiment grande sinon cela ne marche pas. Même ses simples amis ne bénéficiaient pas vraiment de son aide : juste une petite aide de rien du tout. Alors ce grand gamin dont la créature fut morte sous une torture de sort mineurs, -oui, l’avada kedavra serait averti par le ministère donc les élèves de Serpentard faisaient attention à ce qu’ils faisaient surtout à l’école-, avait pleuré durant de longues heures comme un gros bébé avant d’aller voir la meurtrière de son compagnon et de l’insulter de tous les noms, osant même sortir sa baguette devant elle. A son plus grand malheur, la blonde s’était contentée de rire aux éclats et de le frapper au nez puis de sortir sa baguette à son tour, s’attendant à un futur assaut. Toutefois, ce duel même pas débuté n’eut même pas le temps de commencer grâce à l’arrivée fracassante d’un préfet qui faillit leur coller une retenue. Enfin…le gamin eut une punition mais pour une raison injustifiée, Bathory n’eut rien du tout. Encore une fois, on ne pouvait que se douter qu’elle usa de ses capacités de manipulation pour bien s’en sortir.

    Drago sursauta suite aux phrases prononcées par la voix douce de Lyzandra. Cette dernière se doutait qu’il devait être perdu dans ses pensées mais elle n’avait toujours pas vu son visage complet. Étant seul sur le banc, il était normal qu’il réfléchisse car il n’y avait rien d’autre à faire, et en plus de cela, il n’y avait pas de livres dans lesquels il pouvait se plonger. Le blond se tourna lentement vers elle, sans doute toujours étonné d’une nouvelle présence toute proche et durant un instant, la belle crut être immobilisée durant dix minutes. Elle n’aurait jamais pensé qu’il s’agirait de lui…que cette personne viendrait au parc, aujourd’hui et à cette heure-ci. Le hasard tombait vraiment au bon moment et invraisemblablement. Un visage pâle, de beaux yeux bleus virant au vert quelques fois et des cheveux blonds magnifiquement bien peignés. Comment ne pas le connaître ? Il est si populaire pour avoir fermer le clapet à pleins d’élèves et pour avoir médiocrement tenté de laminer Potter. La blondinette essaya de ne pas s’en rappeler sinon elle ne pourrait s’empêcher de sourire narquoisement. Bon c’est vrai, il était trouillard, moins doué en ce qui concerne ‘trouver une vanne’ mais il était quelqu’un de très intelligent, beau et attachant. Qui ne tomberait pas sous son charme ? Malheureusement pour lui, il n’avait pas encore de copines et on savait tous qu’il ne pensait pas tellement à cela pour le moment. Ces derniers temps, il était différent de l’an passé, son sérieux était revenu d’une façon inextricable. On raconte qu’on lui a confié une sorte de tâche qu’il doit accomplir sous peine d’être châtié sévèrement mais les rumeurs peuvent très bien être fausses, d’ailleurs elles le sont souvent à quatre vingt pourcent. Lyzandra l’avait rarement vu en cours depuis le début de l’année et se demandait comment il rattrapait les leçons qui lui serviront beaucoup pour les ASPIC. Peut être qu’il étudiait en cachette à la bibliothèque mais tout ce dont pouvait rêver un élève sérieux et appliqué était d’être assis près d’une table tout en écoutant le professeur dicter des choses très importantes. Certes, des matières pouvaient êtres soporifiques et inintéressantes mais la connaissance était ce qu’on devait obtenir pour avoir le pouvoir. Connaissance et pouvoir…voilà deux termes qui planaient dans l’esprit de la sixième année mais est-ce que Malefoy était comme elle ? Elle l’ignorait et cela serait trop beau pour que ce soit vrai. Bien sur, il était un bon élève peut être pas plus que Granger mais bossait relativement bien. L’adolescente le connaissait depuis des années car elle lui parlait en salle commune pour lui demander des informations quelconques, importantes ou pas. Du moment qu’ils pouvaient se voir et s’aborder, le reste lui était égal. En plus de cela, il faisait effectivement parti du groupe de première année avec qui la jeune fille avait sympatisé six ans avant. Le blond se redressa avant de se confirmer les paroles de sa camarade qui avait affirmé qu’il y avait un peu trop de Gryffondor à son goût. L’adolescente parvint maintenant à bouger, comme si qu’un petrificus totalus cessait de faire effet et sourit discrètement quand elle eut la permission de s’asseoir à côté. Ausitôt entendu, elle se plaça juste à côté de lui et scruta les environs. Elle aurait pu le remercier de lui céder une petite place mais elle trouvait qu’elle en ferait trop, c’est pour cela qu’elle décida de commencer un sujet.

    « - Dis-moi…qu’est-ce qui t’amènes ici ? »
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Une personne avec qui parler... [Pv Drago] Empty Re: Une personne avec qui parler... [Pv Drago]

Message par Invité Sam 12 Sep - 18:33

Si cette fille n’était pas venu, Drago aurait eu le banc tout seul. Certes, il aurait profité de cet espace comme bon lui semble mais la présence de sa camarade ne le dérangeait pas tellement vu qu’elle venait de le sortir d’un de ses pires cauchemars. Cela l’énervait de l’avouer mais il devenait comme Potter…il rêvait de choses bizarres. C’était vraiment perturbant et troublant d’y penser le matin…d’ailleurs, il essayait de ne pas y penser mais c’était compliqué. Quand il voyait des élèves se battre, un petit flashback refaisait surface…comme ci que ces songes ne suffisaient pas. Tandis que Lyzandra venait de s’asseoir juste à côté de lui, il l’observa du coin de l’œil pour voir ce qu’elle faisait ; il n’y avait rien d’autre à faire de toute façon. Allait-elle sortir un manuel scolaire et étudier comme tous les bons adolescents appliqués ? En temps normal, le beau blond aurait pu le faire mais ayant séché les cours, ce serait impossible de tout rattraper dans de fichus bouquins.

Le jeune homme en temps normal se serrait sans doute amuser à lancer des sorts à des gryffondors mais comme pour tout le reste, il n'était pas en forme, et puis il n'était même pas sûr de faire cela en temps normal, car cela lui était si lointain, et si différent, il n'avait plus l'ahbitude, c'est pour cela qu'il avait, heureusement quelques élèves avec qui il arrivait encore à supporter, comme cette élève, rare étaient les élèves avec qui il parlait encore, tous en avaient souvent assez du comportement égoïste et sautant du vert et argent. Et il comprenait assez bien Lysandra étant comme elle dans les temps passés.

Elle parla, Drago n'aimait pas qu'on lui parle, car presque à chaque fois, c'était pour lui demander ce qu'il lui arrivait, pourquoi il agissait comme ça, ou tout autre question dans ce genre, et elle, évitait, du moins pour le moment, ce genre de question, mais son coeur battait tout de même assez vite, de peur de tomber encore une fois sur ce genre de question dont il mettrait longtemps à trouver une bonne réponse sans éveiller les soupsons, il avait du mal à mentir. Non, elle demandait seulement ce qu'il faisait ici.

Le sorcier n'avait pas besoin de réfléchir à ce qu'il devait dire pour ne pas éveiller de souspons, surtout que pour ne pas éveiller de soupsons, il devait plutôt éviter de réfléchir trop longtemps, mais c'était devenu presque immédiat, réfléchit à ne pas dire de bêtise, cela dura un instant, court, certe, mais lourd pour le jeune homme, il respirait calmemant pour cacher les batements de son coeur.

"-Je me promenais, pourquoi, ça te fais bizarre? Je venais pourtant assez souvent ici."

Effectivement, réfléchir n'était pas vraiment le meilleur moyen de faire effacer les soupsons de temps en temps, le passé n'était pas utile dans cette phrase, sauf si bien ûr, le but du jeune homme était de créer de nouveaux soupsons, de plus, le sens de sa phrase voudrait plue dire:

*-Je m'asayais souvent sur ce banc.*

Or elle voulait plutôt dire ça:

*-Je venais souvent me défouler ici contre les gryffondors."

Mais avec un peu de chance, ou plutôt une grosse poignet, la charmante élève positionner à côté de lui ne remarquerait rien, ce qui n'était pas son genre, elle était plutôt du genre à toute lire en Drago comme un livre ouvert, ou à demi ouvert, et puis ses bâtements de coeur le trahissait, il n'avait pourtant pas tellement à stresser, ce n'était pas un crime pour un serpentard de venir dans un parc pour se défouler contre desinnoncents, mais l'élève devenait de plus en plus parano, même à l'égart de cette élève qui comprendrais sans doute la position du jeune homme et qui ne dirait à personne son petit secret.

Pour aissayer de cacher ce moment gênant, il posa sa main dans ses cheuveux déjà très blond, qui allaient devenir gris bien vite s'il continurait à stresser pour un rien, soudain il se sentit très mal à l'aise sur le banc qui n'avait pas changé depuis le début, peut-être son gêne y était pour quelque chose. Oui sans doute, il évita le regard de l'élève, il en devenait presque stupide, mais il commençait à avoir chaud, son visage se contractait à chaque coup de vent, comme si c'était une tempette qui ne s'abattait que sur ce pauvre homme.

A regarder les deux élèves de face, on pouvait très facilement voir que la fille était plutôt bien, contente de voir le jeune homme, et lui, plutôt mécontent. Preuve que tout le monde ne pouvait pas lire en Drago comme Lyzandra, il était aussi très content de la revoir, mais les questions sur Drago n'étaient plus les bienvenus, evidemment, avant il n'attendias que cela, qu'on parle de lui, et pour cela, il fallait savoir des choses sur le jeune homme, mais désormais, c'était l'inverse, il fallait qu'il se cache, qu'on ne palre plus de lui, tout éffacer. Son maître lui demandait un grand éfort, d'ailleurs il ne lui demandait même pas de s'effacer, s'il voulait traiter le pett Potty, qu'il le fasse, mais Drago ne pouvait le faire, il n'était jamais d'humeur, ses douleurs constante, ses fatigues, ses sechages de cours et tout ce stress dès qu'on adresse la parole au jeune homme, non, il fallait qu'il s'efface, qu'on ne le remarque pas car sinon, on des rumeurs, pas forcément fausses d'ailleurs, courreraient sur lui, et ça, ce serait vraiement, vraiment très mauvais pour lui, il ne fallait pas que tout le monde sache son secret, sinon il serait viré de Poudlard et il ne pourrait plus tout faire, tout s'effondredrait, chose que Drago n'aimait pas.

Il se calma en respira le plus calmemant possible, son coeur se calmait, il esperait seulement qu'elle ne lui redemande pas une autre question, sinon, peut-être qu'en plus des cheuveux blanc, il mourrerait d'un crise cardiaque. Et ça, Drago ne pourrait le supporter, lui, vieu, avec des cheuveux blanc et mort d'un crise cardiaque et que tout le monde disent que c'était qu'un vieu crouton, il se trouvait vraiment stupide à penser cela, heureusement que personne ne pouvait l'entendre. Il tenait à sa réputation, et avait toujours voulu être comme son père, connu, fort et grand, Drago ne pouvait pas tout détruire avec une image, il fallait qu'il réussise dans sa vie, c'était tout ce que tout le monde lui disait, tellement de fois qu'il finissait pas le penser lui-même, du bourrage de crâne? Peut-être, mais il était plutôt fière de ce "bourrage de crâne" car ainsi, il avait suivit son père et avait une exelente réputtation, exelente dans son sens, disons la réputation qu'il souhaitait avec sa famille.
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Message par Invité Sam 12 Sep - 20:53

    Alors qu’elle se positionnait juste à côté de lui, elle put en humer le doux parfum qui s’émanait de son camarade. Il l’avait sûrement changé…sans doute un cadeau de sa mère qui le chérissait beaucoup. Cela devait l’énerver d’avoir une mère poule mais il avait beaucoup de chance. Chaque jour, elle s’inquiétait pour son beau blond, pour son sort, si jamais on lui faisait du mal. Elle ne devait pas avoir confiance en ses amis…même si ceux-ci lui assurèrent qu’ils le protégeraient. Des paroles en l’air…comment protéger ce si beau garçon du danger qui le menace ? Peu de personnes le savaient et même Lyzandra ignorait les détails –elle sait juste qu’il a quelque chose d’important et de dangereux à faire- mais Drago eut une mission que Lord Voldemort lui avait confiée. Non, ce n’était pas une tâche simple comme celle de tuer un innocent, de braquer une banque ou autre chose malsaines mais plutôt celle de tuer un très grand sorcier surpassant tant de monde. Théoriquement, il n’avait aucune chance de le battre…sa peur, son manque de confiance le lui en empêcherait même s’il trouve la détermination de le faire. De plus, le vieux Dumbledore se défendrait, ne voulant pas mourir car il devait certainement dire des choses à son cher Potty. Tous les Serpentard n’étaient pas stupides au point de ne pas savoir que ces deux-là avaient un lien…ils se parlaient, se jetaient de drôles de regards. Après tout, peut être qu’ils étaient homosexuels ? Mais bon, la jeune fille laissa échapper cette idée de son esprit, elle était si idiote et improbable. Non, Dumby devait sûrement lui expliquer des choses à propos de son passée ou alors lui montrer des techniques de défenses et d’attaques de haut niveau. Connaître son passé serait inutile vu que cela ne l’aiderait pas à vaincre ses ennemis. Bathory n’avait pas découvert d’où elle venait aussi rapidement…elle pensait provenir d’une famille de sang-pur toute simple, comme d’autres mais en vérité, son nom avait presque la même valeur que celui des Black. En effet, ses ancêtres étaient non seulement de sangs purs mais également de sangs royal et vivaient dans un grand château aujourd’hui abandonné et peut être une de ses parties en ruines. La plus célèbre dame cette fameuse Elizabeth Bathory que tout le monde pensait qu’elle était une méchante vampire.

    Vampire d’accord, ceci était vrai. Elle ne l’était pas devenue en se faisant mordre par l’un d’eux mais en employant les moyens dangereuses de la magie noire. Oui, en cherchant quelque part, dans une bibliothèque de son château, elle trouva une formule qui la transforma en cette créature. Selon les rumeurs de familles, elle aurait souffert durant deux jours de cette métamorphose mais le résultat lui permit de conserver sa beauté suprême. Cependant, on ne savait pas qui croire car chaque génération racontait une chose similaire ou différente. Son père lui avait dit que parmi les livres qui composaient la bibliothèque, il y en avait un qui expliquait comment devenir immortel alors que sa grand-mère affirmait que cela ne venait pas d’un livre mais d’une boule de cristal. Bref, tant de choses étaient bizarres, mélangées donc on n’en savait pas plus et Lyzandra n’en faisait pas une priorité. Même si sa famille s’était procurée d’un immense pouvoir ou pas, cela lui était égal pour le moment. Cependant, elle ne put juger si par la suite, cela l’intéresserait. La magie noire était un sujet tabou à l’école mais tant de Serpentard voulaient l’apprendre y compris notre héroïne. Cela était impossible pour le moment alors elle n’y pensait plus… il yavait d’autres choses plus importantes dans la vie que ça. Dumbledore avait même réussi à devenir l’un des plus puissants sorciers sans l’aide de la magie noire, si l’on en croyait les paroles de certaines personnes. En plus, les rumeurs étaient le plus souvent fausses donc pourquoi y croire à cent pour cent ? La blonde avait-elle eu raison de poser une question à son interlocuteur ? En fait, elle savait que si elle n’ouvrait pas la bouche, le calme s’installerait et cela deviendrait étrange… donc elle n’eut pas d’autre choix. Toutefois, elle fit en sorte de ne pas trop le bloquer dans sa demande…il fallait juste lui parler simplement sans l’énerver car en ce moment , on ne pouvait pas dire qu’il était heureux…il souriait beaucoup moins qu’avant même quand il taquinait les gens ou embêtait les Gryffondor. Cette joyeuseté manquait à Lyzandra même si elle n’arrivait pas à se l’avouer. Voir le bonheur disparaître sur le visage des gens était bien quelque chose qu’elle aimait voir car elle était jalouse de ce bonheur que certaines personnes qui ne valent rien puisse avoir. Mais quand il s’agissait d’une personne à qui elle avait une certaine affection, elle ne voulait point voir cette lumière se dissiper de l’expression du visage.

    Ainsi donc, elle ne désirait pas que le beau blond plonge dans la déprime. D’ailleurs, cette colère qui l’avait envahit avait très bien pu le forcer à repousser la Serpentard quand elle lui quémanda une place sur ce banc. Mais elle comprenait cela ; quand on est énervé, déçu, triste, la moindre conversation les irritait encore plus. On ne voulait ni parler, ni être dérangé par des gens. Dans ce cas, pourquoi l’avait-il autorisée à venir ? Ce n’était pas possible qu’il est regagné son calme et sa ‘gentillesse’ envers les verts si rapidement…ce serait vraiment héroïque de sa part. On ne change pas ses émotions si vivement sauf quand on est lunatique comme la Bathory. Mais cette dernière était sur que son ami ne l’était pas plus qu’elle. Oui, elle trouvait qu’ils se ressemblaient beaucoup mais pas au point qu’ils soient lunatiques tous les deux. Elle avait beau chercher, la question demeura inextricable. Il était trop tard de reculer, sa question s’était échappée de sa bouche et la réponse ne vint pas si rapidement. Drago prenait son temps pour répondre et cela ne dérangeait pas la demoiselle qui n’aimait pas les conversations trop rapides. Ce silence était comme un suspense pour elle, et elle l’appréciait. Dans une discussion comme celle-là, il pouvait y avoir beaucoup de surprises et elle était prête à être étonnée si jamais Malefoy se montre plus confiant. L’odeur de son parfum était toujours là et Lyzandra continuait à la respirer. Elle aimait cela…ça sentait si bon qu’elle aurait pu s’endormir dans une chambre envahie de cette odeur si agréable. Sa mère ou lui ( car il se pouvait qu’il se l’était acheté tout seul) avait donc fait un bon choix en l’achetant. Si elle le pouvait, elle se serait bien serrer contre lui pour le sentir éternellement mais cette idée la fit rire mentalement. C’est bien avec cela qu’il pouvait s’attirer toute une horde de filles débiles. Si le mangemort tentait d’éviter le regard de la blondine pour on ne sait quelle raison, elle par contre, tourna la tête vers lui et l’observait. En attendant la réponse, elle se devait le regarder juste pour vérifier s’il semblait gêné ou pas. En tout cas, il ne semblait ne pas trop l’être, à moins qu’il fasse son maximum pour cacher ce qu’il ressent. La belle jugea que c’était une belle qualité de savoir cacher les émotions…car les émotions tout comme les sentiments peuvent très devenir des faiblesses surtout en combat. Par exemple, le super héros qui est en colère parce qu’on a kidnappé sa copine ne s’en sort, normalement, pas vivant car la fureur ne l’emporte pas sur l’esprit calme du méchant. Le mieux est de rester neutre, cela permettait de gagner plus facilement et de ne pas être discerné par les autres. Tout de suite après, son camarade lui répondit…mais la réponse n’en était pas vraiment une. Il lui demandait si cela lui faisait bizarre de le voir se promener alors qu’il venait souvent ici.

    On pouvait voir que quelque chose le dérangeait dans sa question. Elle était pourtant si simple…rien ne le trahirait pourtant. Bref, il n’était pas très loquace mais cela n’importunait pas Lyzandra qui l’appréciait tel qu’il était. Grincheux ou content, rien ne changerait pour elle…car elle aussi pouvait le devenir. Quand elle était d’humeur fâcheuse, si tout le monde le prenait mal c’est qu’ils étaient tous idiots. Comme pour cacher sa gêne, le jeune Serpentard posa sa main sur ses beaux cheveux blonds comme s’ils cachaient son champ de vision. Une mise en scène qui n’échappa pas à l’adolescente qui baissa la tête au sol pour éviter que son ami ne stresse encore plus. Si elle pouvait l’aider à se calmer de cette façon, elle le ferait mais bon…il ne devrait pas avoir peur qu’on lui pose des questions car son stress se verrait automatiquement. La belle aurait pu entendre les battements de cœurs de Drago mais elle n’était pas non plus collée à lui, seules cinq pauvres centimètres de vide les séparait. De plus, les cris des Gryffondor dissimulaient ces battements au plus grand bonheur de Malefoy. Durant un instant, Bathory s’imagina que tout cela n’était qu’une simple crise d’adolescence venant du si beau et charmant garçon mais elle sourit discrètement à cette pensée. Et oui, certaines tentatives de meurtres, suicides, énervements pour un rien était dûe à ce changement psychologique. Les parents disaient que leurs enfants atteignaient leur âge bête et faisait toutes sortes de bêtises téméraires et pour de stupides raisons. Mais en y réfléchissant, Drago n’était pas du genre à se laisser avoir par une simple crise comme celle là. La blondinette se dit juste après, qu’elle ferait mieux de répondre alors elle reprit son sérieux et son air inexpressif.

    « - Vu l’ambiance exécrable, cela m’étonne que tu puisses avoir la hardiesse d'être présent ici. »

    Elle rit de sa phrase dans sa tête. Cela devait être si dur d'être entouré de gens écoeurants...il fallait un vrai courage pour ne pas fuir, n'est-ce pas ? Même elle n'aurait pas eu cette bravoure s'il n'était pas en sa compagnie. Elle releva la tête et jeta un coup d’œil devant elle. Un troupeau de six gryffondor regardaient les verts et or avec un air de dégoût. La demoiselle aurait pu se lever et leur jeter un sort pour les effrayer mais elle n’avait pas envie de quitter ce banc. Mystérieusement, ses jambes paraissaient vouloir rester ici. Un bon Endoloris aurait fait l’affaire mais les professeurs viendraient certainement interrompre ce Bazard et la mettre en retenue. Non…elle ne voulait pas mettre fin à sa belle réputation de bonne élève pour de simples idiots, elle y tenait trop. De plus, les punitions…l’apeuraient. Que diraient ses parents quand ils apprendraient cela ? Elle se ferait battre et encore pire. Rien que d’y penser, elle ne put s’empêcher de déplacer sa main gauche sous le stress, qui au passage, frôla le bras de son camarade. Elle espérait qu’il n’avait rien senti sinon il serait bien capable de retrouver sa mauvaise humeur. Servir de cobaye pour subir sa fureur ? ‘Non merci’, pensa Lyzandra. Cette dernière soupira ; elle ne voyait vraiment pas comment il pouvait supporter ce parc rempli de rouge et or. Elle avait beau balayer son regard tout autour d’elle, elle n’apercevait aucune personne appartenant à sa maison. Peut être qu’ils étaient rentrés dans leur dortoirs ou toujours en cours. Si le jeune homme ne s’était pas assis ici, alors il y avait peu de chance que Bathory ne reste dans ce parc à l’heure qu’il est. Peut être qu’il aimait embêter les élèves de la maison Gryffondor mais quand on est tout seul face à une trentaine de Gryffi et une dizaine de poufsouffle et de Serdaigle qui sont amis avec eux, cela ne donnait pas du tout envie de les injurier ou de leur jeter un sort. Tout simplement car la peur vous gagne quand il y a trop d’ennemis. Même la blondine aurait trop peur de tous les affronter…elle ne possédait pas ce courage et elle en était fière. Ce qui sont trop preux finissent par être ridiculisés ou à se retrouver perdants.
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Message par Invité Dim 13 Sep - 19:33

Drago connaissait Lyzandra depuis tout petit déjà, ayant des parents qui se connaissaient, ils n’étaient pas de très bons amis, mais ils jouaient assez souvent ensemble, et en grandissant, les liens se sont construits, ils sont devenus de bon camarades, et puis ils étaient tout les deux des sangs pur, et tout le monde savait que Drago était un vrai maniaque pour ce genre de chose, et faisaient tout les deux partit de serpentard. Le jeune homme appréciait vraiment la blonde mais il ignorait si celle-ci ressentait la même chose, il ne tombait pas amoureux, non, il ne savait pas ce que c’était, il en entendait parler mais jamais celui-ci n’avait ressentit de tel symptôme car beaucoup de personne nommaient ce sentiment de maladie, ne connaissant pas cette « maladie », il ne pouvait pas donner un nouveau nom à cette sensation. Evidemment, sa famille n’en parlait pas tant que cela, mais sa mère en parlais de temps en temps, évidemment, Drago prenant son rôle de macho, il riait à chacune de ses phrases, mais écoutait tout de même un peu intéressé, celle ci ne disait que du bien de cette maladie, comme un vaccin, on donne la maladie, mais ça fait du bien. Drago ignorait encore et toujours si cette comparaison était vraie ou fausse, elle disait que c’était un cadeau et tout le blabla, sa mère voulait absolument qu’il est une copine, ce que le jeune homme refusait, il était bien seul, surtout pendant cette période, avoir une copine voudrait dire qu’ils seraient tout le temps ensemble et qu’il devrait lui parler, chose qu’il évitait. D’ailleurs, revenons en à Lyzandra, il n’était donc pas amoureux, mais il l’appréciait beaucoup, c’était une bonne amie, elle le comprenait et asseyait de ne pas l’énerver pendant ses moments de faiblesses et parlait avec lui quand il en avait besoin.

Evidemment sa relation avec Lyzandra était…. »Cachée » du moins, plus discrète qu’avec ses deux lourdauds d’amis Crabbe et Goyle, pas que c’était une honte d’être amie avec elle, au contraire, elle avait une très bonne réputation et avait tout pour être une bonne serpentard, mais le jeune homme préférait montrer être avec des garçons que des filles, les garçons, sous son opinion, qui sont avec les filles font plus homosexuel que ceux qui sont avec les garçons qui font plus dur à cuir, évidemment, Drago tenait à son image et voyait qu’elle marchait face aux deux jeunes hommes, il jugea tout de suite cela, et préférait de ne pas risquer sa réputation en restant avec la jeune demoiselle tout a fait agréable et fraiche. Son opinion était mal fondée, mais comment fonder une opinion sur quelque chose d’inexistant ? C’était impossible et Drago ne voulait pas aller chercher plus loin.

Des tas de gryffondors étaient autour de lui, il ne s’en était même pas rendu compte, du moins, il y avait pas fait très attention, évidemment, c’était dur, surtout pour lui, de ne pas le remarquer vu leur bruit, mais les gryffondors l’intéressaient beaucoup moins, ils les laissaient un peu plus, c’était sans doute pour cela qu’ils s’amusaient beaucoup plus, c’était assez drôle de voir à quel point Drago changeait les choses, sans lui, les gryffondors prendraient le pouvoir. Désormais quand un gryffondors l’énervait, il se vengeait mais ne s’amusait pas trop, du moins il passait vite à ses autres préoccupations beaucoup plus importantes, heureusement que les missions de son maître ne fusaient pas trop, mais c’était stupide de penser ça car malgré le peu de mission, Drago était épuisé. Evidemment cela devait déranger Lyzandra mais le jeune homme en temps que bon serpentard s’en fichait.
Le blond était étrange, tantôt il était gentlemen, tantôt il était macho, évidemment son côté gentlemen était mieux, mais son côté macho reprenait des fois le dessus sans pouvoir le contrôler, il pensait qu’il était mieux comme cela, qu’il se renforçait, c’était en quelque sorte ce que son père lui avait enseigné. En réalité ce n’était pas tout à fait cela qu’il lui enseigné, il lui enseignait à être plus fort, à montrer qu’il ne se dérangerait pas pour les autres, évidemment il n’avait pas dit que pour les filles cette règle changeait, heureusement Drago, sans doute grâce à sa mère, savait de temps en temps se montrer fort gentlemen, mais prenait des fois la règle de son père au mot près, même avec les filles comme la charmante élève qui se trouvait à ses côté. Mais de toute façon, même s’il aurait voulu être gentlemen, il était tellement fatigué qu’il était presque incapable de lever une jambe pour partir, ou alors il tomberait au sol, la tête la première, il était trop bien sur ce banc, à part ces élèves bruyant et chamayeurs, il faisait beau, chaud et il était en très bonne compagnie.

Le blond voyait de temps en temps la jeune fille fixer l’élève, chose qu’il détestait, pourquoi tenait-elle tant à déceler quelque chose du jeune homme ? Sa présence ne lui suffisait donc pas ? Et puis cela le gênait à la fois parce qu’elle n’était pas très discrète et parce que il avait peur qu’elle arrive à voir quelque chose dans son regard, raison pour laquelle il ne la regardait pas, du moins pas directement. C’est à ce moment qu’il se rendait compte qu’il ne regardait plus les gens dans les yeux, à pars ses parents et Alexandra, autre mangemorte de l’école, non, plus personne. Cela lui faisait un peu peur parce que pour ne pas éveiller de nouveaux soupsons il fallait justement regarder les gens dans les yeux, mais il arrivait tellement bien à se dissimuler quand il ne regardait pas les gens directement dans les yeux ! Evidemment… C’était sans doute le cas de tout le monde, c’était pour cela qu’on disait que les gens qui ne regardaient pas les gens dans les yeux mentaient plus que les autres.

Lyzandra parla et après une petite réflexion, le jeune homme comprit qu’elle avait bel et bien raison, pourtant il disait vrai, quelques années auparavant, peu de gryffondor, du moins aux horaires respectés ou il y était présents, peu de gryffondors se trouvaient dans le parc. Mais elle parlait sûrement de l’instant ou elle parlait, oui peu de serpentard s’y trouvaient à part les deux élèves sur ce banc et ce n’était pas une habitude pour Drago d’aller là ou les gryffondor allaient. Pourtant il était là, Mon dieu ! Il avait l’impression de se recevoir une baffe en pleine figure, évidemment ce n’était qu’une image mais il se rendait ENFIN compte qu’il changeait vraiment, il s’en était déjà rendu compte mais pas à ce point, il devenait presque… C’était horrible de se l’avouer, mais un gryffonfor, bon si le chapeau devrait refaire la répartition du jeune homme il dirait sans hésitation, comme sa toute première année, serpentard, mais peu à peu, Drago se transformait, en gentil petit bonhomme, les gryffondors n’avaient plus peur de lui, c’était horrible ! Il devait à tout prix changer cette idée des gryffondors et sans doute aussi des serpentards qui le respectaient encore mais beaucoup moins maintenant qu’il y pensait. Ca alors ! Une simple fille certes importante mais simple aux yeux du jeune homme un peu sexiste, pour qu’une fille ne soit pas banale, il faut qu’elle fasse quelque chose d’incroyable, comme être la femme du seigneur des ténèbres ou le battre, ou bien surprendre le jeune homme, pour les hommes, c’était plus facile, ils pouvaient être simplement mangemort pour être autre chose qu’un simple homme, c’était très sexiste, malheureusement c’était les pensées du jeune homme du coup pas si gentlemen que ça.

Le blond fit un sourire à l’élève pour lui montrer qu’il ne la mordrait pas, qu’elle n’avait rien à craindre de lui-même si sans doute, elle n’avait pas peur de lui, effectivement, sans aucun doute, elle n’avait pas peur de lui, c’était une certitude, et puis en ce moment, il ne se sentait pas bien et serait incapable de se battre contre une sang de bourbe comme Granger, quoi que…. Enfin, la n’était pas la question, il ne pourrait pas se battre contre les peux d’amis qu’ils lui restaient, effectivement Crabbe et Goyle étaient de plus en plus à l’écart, ou plutôt Drago était de plus en plus à l’écart vis-à-vis des deux jeunes hommes, comme avec toutes les personnes qui se trouvaient dans son entourage, comme Lyzandra, déjà qu’ils se voyaient assez peu souvent là ils ne se voyaient que très rarement, et ne participant pas à ses cours, ils ne pouvaient même pas se voir pendant les cours.

Il avait peur de ne pas faire un bon préfet et redoutait son prochain match de quidditch, tout comme sa prochaine mission, serait-il en train de faillir ? Il l’ignorait lui-même, c’était dur de savoir comment il allait réagir, et puis il n’était pas si faible que ça, il avait encore de la réserve, il fallait juste qu’il dorme un peu, peut-être qu’un combat le remotiverais ? Il tourna son regard vers l’élève, et eut un petit rire discret qu’elle remarqua si Drago avait bien vu, c’était stupide il n’était même pas sûr de pouvoir tenir sa baguette entre ses mains. Et puis l’élève n’avait aucune raison ni envie de se battre contre elle, il était bien là, et pour une fois qu’il ne ressentait pas l’envie de se battre, il fallait qu’il en profite, elle semblait aussi contente que lui, pourquoi gâcher cela ?

Le silence commençait à devenir lourd encore une fois, il fallait trouver un sujet de conversation qui ne trahisse en rien la situation du garçon, il fallait être très subtile car toute personne trouvait toujours le moyen de détourner la conversation et surtout quand c’était intéressant comme ce charment jeune homme et son histoire inconnu aux yeux de tellement de personne qu’elle en devenait intéressante, pourtant il n’y avait rien de bien intéressant à l’inverse de ce que Drago pensait, évidemment il avait eut beaucoup de chose extraordinaire, mais tout ce qui lui était arrivé était arrivé grâce à son père et sa mère, à leur réputation, lil avait été éduqué comme ça et tout le monde devait se comporter comme ça devant LE fils de monsieur Malefoy ! Toute l’histoire du jeune homme ne tenait qu’à un fil : son père, sans lui il ne serait rien, peut-être même pas à serpentard mais il ne s’en rendait pas compte et son père faisait tout pour qu’il ne s’en rende pas non plus compte qu’il se croit plus grand et plus fort que tout le monde même si presque tout les gryffondor savaient, certains serpentards le savaient aussi mais ils avaient trop peur et ne préféraient rien dire. Lucius avait tout prévu pour que son fils devienne une personne telle que le seigneur des ténèbres, et la plus part de ses plans marchaient, celui là, il pensait qu’il pourrait le réussit, ignorant Potty et ses amis ainsi que Dumbledor et ignorant aussi Rogue n’était pas de son côté. Rien de plus simple que de calculer 2+2, mais quand le deuxième 2 cache en réalité un 5 le calcul est aussi vite fait, mais faux ! Evidemment sa face caché n’est pas dévoilé mais cela fait toute la différance, son plan était très bien calculé à une exception près, le 2 est en fait un 5, au as ou vous n’auriez pas compris, le 2 c’est Rogue.

« -Les serpentards sont toujours en premiers ? »

Parfait ! Une question, il n’y avait plus qu’à espérer qu’elle ne parte pas ailleurs, comme l’histoire du jeune homme. En réalité ses question n’était pas tout à fait parfaite, en partant dans ce sujet, la fille pouvait demander aux jeunes hommes pourquoi il ne participait aux cours, questions à laquelle il se prépara à l’avance bien qu’il serait étonné qu’elle lui demande cette question, une simple intuition. En même temps son sujet de conversation n’était pas très intéressant mais que dire ? Aucune idée, le stress s’emparait de lui à chaque fois qu’il ouvrait la bouche désormais sèche, à chaque c’était pareille, pas uniquement avec la jeune femme à côté de lui, tout le temps, quand une question lui était adressé, même si c’était juste pour savoir quel âge il avait, il avait du mal à répondre, heureusement qu’il arrivait un peu à se contrôler ou bien c’était la peur qui le contrôlait, c’était fort probable et plus possible.

Malheureusement le jeune homme n’était pas si héroïque que les filles le disaient, d’ailleurs c’étaient toujours les filles qui disaient cela, Drago n’avait jamais comprit, il n’avait pas encore comprit en réalité qu’il plaisait aux filles, il pensait que tout les garçons avaient leur parts, que les hommes étaient des aimants à filles, tous, ou presque, évidemment pas Crabbe et Goyle mais il ignorait qu’il était très beau pour un serpentard. Il n’avait pas remarqué qu’il était le seul à avoir un troupeau de fille à côté de lui et que les autres l’enviaient et le jalousaient à la fois. Il savait qu’il était pas mal, mais ignorait qu’il pouvait avoir la fille qu’il désirait, ou presque, seulement ce n’était pas sa préoccupation, et il disait de plus en plus souvent aux filles de partirent au lieu de se vanter d’une fausse action qui font rêver les filles.
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Message par Invité Mar 15 Sep - 18:55

    Après avoir répondu à son camarade, elle se demandait s’il n’avait pas mal pris le fait qu’elle ait sous entendu qu’il était trouillard. Il le savait sans doute mais le fait de l’entendre l’aurait peut être exaspéré. C’est ce qui se serait passé pour Bathory, en tout cas. Si, dans sa tête, elle se trouvait faible elle aurait horreur d’entendre quelqu’un le lui dire. Au moins, elle pourrait se dire qu’elle était la seule à se trouver nulle et que ce n’était qu’une stupide impression. Un zéphyr fit voler les mèches de devant de la seule fille de Serpentard. Cela faisait du bien d’être fouettée par cet air frais qui cassait temporairement l’ambiance chaude, brûlante du soleil qui ne semblait pas vouloir éteindre ou diminuer l’intensité de ses rayons. On dirait qu’il tenait tant à réchauffer les corps des gens jusqu’à ce qu’ils se déshabillent. Lyzandra personnifia cette boule qui lui paraissait vivante en quelqu’un de vicieux, pervers qui espérait voir tout le monde tout nu. Ce méchant homme composé de lumière restait dans le ciel à regarder tout ce qu’il se passe autour de lui, ne négligeant aucun détail. Les seuls endroits qu’il ne pouvaient scruter étaient sans doute les salles du châteaux dont les fenêtres sont absentes ou cachées par un rideau. Malgré ses puissants rayons, aucune ne parvenaient à passer au travers, peut être quelques unes mais quand il s’agissait d’épais rideaux noirs, ils ne pouvaient rien car cette couleur (qui normalement n’en est pas une) absorbait toute source de lumières. Certes, ce temps était plus favorable qu’une pluie pour ce qui est des sorties dans le parc ou à Pré Au Lard. D’ailleurs, c’était sûrement pour cela qu’il y avait tant de monde ici même. Peut être que les autres verts et argents n’aimaient pas le soleil et donc, à l’instar des vampires, restaient cachés dans l’ombre de leur salle commune cachée près des cachots ? Enfin pouvait-on appeler un endroit ‘caché’ si quelques verts et argents avaient dévoilé l’endroit à des adolescents des autres maisons ? Et oui, un jour un Serpentard est sorti avec un Gryffondor juste sous l’effet du philtre d’amour et lui a révélé tant de choses sur lui. Au début, cela avait semblé suspect de le voir avec une infâme rouge aux grosses dents de lapin et aux cheveux ébouriffés (elle ressemblait étrangement à Granger) mais après, certains élèves s’étaient doutés qu’il y avait quelque chose de bizarre derrière cette histoire. C’est pour cela qu’en groupe, quatre délinquants avaient sauté sur leur victime (la Gryffi) pour lui faire boire du Veritaserum.

    Celle-ci avoua son acte impardonnable et fut frappée par ceux-là. Elle l’avait mérité c’est tout et même ses pleurs ne purent l’empêcher d’être tabassée. Cela faisait pitié de la voir et n’importe qui aurait pu intervenir pour la sauver mais certainement pas Lyzandra qui voyait la scène de loin, tapis derrière un mur. A cette époque là, elle n’était qu’en quatrième année et donc, ne pouvait pas se battre comme maintenant. Non, nous ne parlons pas de duel à la baguette mais à mains nues. Oui, certains garçons optaient pour la violence directe qu’il trouvait plus efficace et plaisante que la magie même si leurs méthodes se rapprochaient à celle des moldus. Par contre, la belle n’osa jamais le leur dire sinon c’est elle qui se trouverait au milieu de cette bande de délinquant et elle ne le supporterait pas. Elle pourrait faire appel à sa famille mais cela ne l’enchantait pas vraiment. Que dirait son père s’il apprenait qu’elle ne s’était pas défendue ? Même ses amis ne seraient pas venus la sauver car ils étaient trouillards comme la blonde. Elle n’avait pas assez de courage…même si elle ne pouvait s’empêcher de s’incruster dans les groupes sans craindre d’être repoussée. Elle ignorait si Drago était au courant de cette histoire et elle ne comptait le lui demander car il pouvait très bien lui répondre un truc du genre : ‘En quoi cela te regarde ?’ et c’était ce genre de réplique qui la faisait taire rapidement ou qui l’énervait car elle ne savait quoi répondre après. De plus, elle n’était pas assez proche de lui pour pouvoir lui parler librement… elle devait toujours faire attention à ses paroles pour ne pas l’offenser. Cela la gênait de ne pas être à l’aise sur ses mots mais elle essayait de paraître normale. Tout comme le beau blond, la jeune fille essayait de dissimuler du mieux qu’elle pouvait ce qui l’importunait… ses émotions et ses sentiments ne devaient pas la submerger sinon Drago, qui était quelqu’un de très intelligent, percevrait tout en elle. Or, elle voulait rester mystérieuse…il fallait qu’il essaie lui-même de la découvrir, de savoir qui elle était sans qu’elle ne l’aide sinon ce serait trop facile. En plus, s’il la comprenait sans trop chercher, son effet serait perdu pour toujours.

    Le petit effet qu’elle voulait produire…non, elle ne voulait pas vraiment l’impressionner sinon il prendrait cela dans un autre sens. En effet, peut être qu’il penserait qu’au fond, elle faisait tous ces efforts pour lui par amour alors qu’en fait, elle voulait juste donner l’image d’une fille qui n’était pas banale, qui cachait des choses qui peuvent être plus au moins lourdes. Mais au fond, lui aussi ne lui confiait pas tout ce qu’il avait sur le cœur et certaines raisons semblaient évidentes et d’autres pas. Peut être qu’il voulait garder cela pour lui mais ce serait si dur à supporter tous ces secrets…ne pouvait-il pas comprendre qu’en dévoilant une partie de ses problèmes, il libérerait son cœur, son esprit qui portaient ce fardeau trop longtemps ? Il avait l’air si fier d’être un mangemort, c’était ce qu’il voulait, du moins, il le laissait paraître dans la manière de parler avec ses amis vu qu’il ne pouvait s’empêcher d’être orgueilleux, toutefois…quelque chose n’allait pas. Il fallait être idiot pour ne pas l’apercevoir. Le si beau jeune homme allait mal en ce moment, sécher les cours, être d’humeur acariâtre de façon endémique, se ficher du monde et ne pas vouloir parler…aucune personne heureuse n’agirait comme lui donc quelque chose le troublait c’était certain ! Lyzandra aurait bien voulu trouver une solution à son problème mais elle fallait qu’elle en sache un peu plus. Inutile de lui demander, elle était sur de ne pas recevoir une réponse…elle devrait chercher toute seule et utiliser ce qu’elle savait déjà. Hélas, il n’y avait pas grand-chose mais en persévérant, elle y parviendrait. Durant un instant, elle se demanda pourquoi elle cherchait si loin…après tout, ce n’était qu’un simple jeune homme, n’est-ce pas ? Elle essayait tant bien que mal de se l’avouer mais elle n’y arrivait pas. Il comptait trop pour elle…fouiner dans son dos serait une bonne idée ou pas ? Elle hésitait et d’habitude elle tentait de ne pas paraître velléitaire.

    Les grandes décisions comme celle-là, elle devait y réfléchir longuement sinon elle regretterait. Normalement, elle rejetterait la cause sur quelqu’un d’autre mais en ce qui concerne les décisions et les regrets, elle assumait ses actes. Et si jamais il découvrait son secret ? Si jamais quelqu’un soit au courant qu’elle cherche à le comprendre à distance et le lui dise ? Elle serait en ‘danger’ et perdrait la confiance de Drago et cela, elle ne se le pardonnerait pas. C’était impressionnant de voir la tonne de faux problèmes qu’elle se posait. Impressionnant de savoir qu’une fille comme elle qui se fichait du monde puisse un jour se mêler de ce qui ne la regarde pas juste pour quelqu’un de son année. Devenait-elle folle ? Penser et penser à tant de choses en peu de temps la rendait encore plus mal à l’aise. En plus de cela, elle avait mal à la tête…Fichue tête incapable de survivre à ces assauts de pensées…pff, si seulement elle pouvait s’en racheter un tout nouveau tout en gardant ses connaissances. Un cerveau capable de résister à tout…un peu trop abusé mais bon, quand on y songe secrètement, on peut tout s’imaginer. C’était fascinant comme le cerveau était un outil très utile et indispensable à la vie. Que ferait l’être humain sans cela ? Il ne pourrait pas s’exposer des idées en cachette et en toute sécurité. Il serait obligé de dire aux gens ce qu’ils pensent. Sans cela, Lyzandra serait obligée de dire à haute voix ce qu’elle avait (peut être) l’intention de faire en ce qui concerne son ami et il ne serait sûrement pas d’accord. Ne se préoccupant plus des Gryffondor qui continuaient à la regarder avec tant de méprise, elle posa sa main droite sur le côté droit de sa tête qui lui faisait mal ; non, ce n’était pas une douleur atroce comme celle du petit Potty et sa cicatrice en éclair mais juste un maux de tête. Et rien que cela suffisait à la chiffonner vraiment…depuis toute petite, elle était une chochote et jamais rien ne changera cela.

    C’est sans doute à cause du fait que sa famille est noble et riche donc chaque problème rikiki en était un gros pour elle. La demoiselle pouvait se montrer insouciante quand elle le voulait mais comme d’habitude, elle camouflait ses émotions comme elle l’avait si parfaitement bien appris de son cher père. ‘Incernable tu seras et la victoire sera tienne’ était le genre de devise qu’on lui apprenait à la maison, quand elle avait six ou sept ans. A cet âge-là, on commençait déjà à lui bourrer des choses dans le crâne et elle devait tout retenir sous peine de subir l’Endoloris comme dans pleins de familles de mangemorts. Et encore, à ce qu’il parait, elle avait de la chance parce qu’à l’époque, on faisait goûter aux enfants des potions totalement dégoûtantes, tortueuses et aux limites de la magie noire. Maintenant, certaines lois interdisaient l’usage de celles-ci cependant, quand les parents de sang pur s’énervaient beaucoup contre leurs petits, ils avaient une si grande envie d’en faire usage. Peut être que par la suite, ce serait possible…vu que Le Seigneur des Ténèbres approchait petit à petit du pouvoir…c’était si effrayant à savoir et même notre héroïne en avait peur. Pourtant elle ne craignait rien vu que sa famille s’était mise d’accord pour l’a mettre dans le camp des mangemorts, plus tard…peut être l’année prochaine quand Poudlard tombera entre les mains de l’obscurité. Cette obscurité qui avalait au fur et à mesure la lumière qui se débattait tant bien que mal. Cette lueur préparait quelque chose mais elle n’était rien face à ces ombres menaçantes qui avaient déjà tout prévu et qui étaient de force plus supérieur.

    Ceux qui soutenaient ces ténèbres étaient tout de même apeurés tellement que la puissance était grande. Ceux qui en étaient avares ne l’étaient peut être pas mais celui qui n’a pas peur de sa propre puissance finit par être détruit. La blondine savait que Voldemort ne craignait pas sa force mais s’il continuait comme cela, il risquait de ne plus être l’homme le plus fort du monde et l’élève espérait que cela ne se produirait jamais. Grâce à lui, elle aurait de l’importance ainsi que sa famille…elle lui devait en quelque sorte des choses. Était-ce le même cas pour son ami ? Devait-il la gloire qu’il aurait s’il réussissait sa mission au maître ? Normalement oui, c’est ce que pensait la demoiselle mais elle ne pouvait pas en savoir plus vu qu’il ne se voyait pas très souvent et qu’ils ne parlaient pas de ces choses là. C’était certainement un sujet tabou pour ce beau blond n’est-ce pas ? Elle l’ignorait et elle n’était pas prête de le savoir avant un bon bout de temps. S’il retournait à Poudlard l’année prochaine, il y avait une petite probabilité. Toutefois, Lyzandra avait entendu quelqu’un dire qu’il ne reviendrait plus car il était mangemort et faisait donc parti du clan des adultes. Le pauvre…sa mère avait raison d’avoir peur. Elle était quelques fois casse-pied, selon lui, mais son comportement de maman poule se comprenait ; on lâchait son jeune fils même pas sorti de son adolescence dans un autre monde plus sombre où il risquait sa vie dans des missions tumultueuses et presque suicidaires. Contrairement à la blondine, il avait une chance d’être entourée d’une mère se souciant de lui car la mère de notre héroïne préférée n’était pas du tout comme Narcissa. Peut être que madame Bathory écoutait sa fille mais elle ne lui prodiguait aucun conseil ou bien, ses suggestions étaient absurdes. Le principal pour cette mère était que sa fille réussisse tout qu’elle le veuille ou pas. En plus de cela, elle n’eut pas le droit de donner son opinion quand ses parents annoncèrent qu’elle deviendrait bientôt comme eux…ils avaient presque tracé son destin sans demander son avis.

    Bref…c’était pour cela qu’étant petite, elle se sentait plus à l’aise chez les Malefoy. Lucius pouvait faire peur quand on le voyait pour la première fois, c’est vrai. Quand l’adolescente mit les pieds dans leur manoir, la chair de poule s’était emparée de sa peau quand elle vit la haute silhouette du père de Drago. Ce n’était pas pour rien qu’il était mangemort et sorcier de haut niveau ; rien que de voir sa tête suffisait à le confirmer. Il était si froid, distant et il paraissait ne jamais avoir connu l’humour ou le bonheur. D’ailleurs, elle n’avait pas osé l’observer bien dans les yeux car son regard était si noir qu’on aurait pu en mourir de peur. De toute façon, étant un môme elle était encore plus peureuse qu’aujourd’hui. Une simple mouche toute sale suffisait à la mettre dans tous ses états. Ah oui ; les insectes étaient ses principales phobies exceptés les coccinelles et les papillons qui ne la terrifiaient à cause de leur beauté. En effet, tout ce qui est moche et inconnus alarmait la plupart des gens comme Bathory. Rien que de penser à ces bêtes l’obligea à tourner sa tête vers un arbre au-dessus d’elle. Qui a dit que des araignées ne tomberaient pas sur elle ? Sur sa tête toute propre grâce à un bon bain pris ce matin ? Si l’une d’elle s’avisait à l’effrayer et à se poser sur elle, elle n’hésiterait pas à reprendre un bain pour nettoyer les microbes de leurs sales pattes. Elle les méprisait comme si qu’ils étaient ses ennemis…quand elle en voyait, même s’ils étaient minuscules elle avait du mal à rester calme et à les écraser avec le pied. Elle se disait que ces créatures saliraient ses chaussures et que cela la dégoûterait de devoir les laver alors qu’il y avait sûrement du jus d’araignée dessus. Il n’y avait que deux solutions ; les détourner en s’enfuyant très vite ou les stupéfixer.

    Par ailleurs, elle en voyait souvent dans les manoirs car ils étaient si énormes que ne nettoyer chaque recoin prenait trop de temps même avec de la magie et des elfes de maison. A chaque fois, c’était Lyzandra qui voyait les insectes la première, il lui suffisait de lever la tête pour les apercevoir et crier d’horreur en attendant qu’on vienne la sauver de cette peur. Les moldus utilisaient la thérapie qui servait à supprimer notre phobie. On montrait aux peureux des images de leur peur en trois dimensions mais les parents de la blondine jugèrent cela inutile. Pourquoi se déguiser en ces pitoyables moldus et s’introduire dans un cabinet rien que pour leur fille incapable de se contrôler ? Et pourtant, quand la jeune venait chez Drago, elle ne passait pas son temps à vérifier s’il y avait ces bêtes cachées dans les coins vu qu’elle était occupée à parler avec les autres. La première fois, elle fut surprise de savoir que l’elfe de la famille des Malefoy était différent de celui qu’elle avait. Dobby semblait si malheureux alors que Luny, son propre elfe, obéissait à contrecoeur mais montrait une fausse joie. Il était doué pour afficher de faux sentiments, de fausses émotions et la famille Bathory y croyait. Quand il sautait de joie et rigolait alors qu’au fond il était vraiment triste, personne n’aurait pensé qu’il vivait d’une façon fade. Dobby quant à lui, on percevait automatiquement ce qu’il ressentait. Il servait de souffre douleur quand les deux blonds s’amusaient à lui jeter des sorts marrants pour eux. Lyzandra avait déjà essayé l’Endoloris pour s’entraîner à jeter ce sort…mais comme elle ne pouvait pas le faire sur quelqu’un d’autre, on dut prendre Dobby. A douze ans, elle s’exerçait déjà mais son niveau n’était pas satisfaisant en ce qui concerne les sortilèges impardonnables. On en conclut donc qu’il lui faudrait du temps, deux années peut être pour les maîtriser. C’était pareil pour le grand blond qui était également déterminé à savoir les employer. A part cela, ils s’amusaient quand même bien ensemble malgré des débuts assez difficiles.

    Effectivement, méfiants qu’ils étaient, la confiance vint beaucoup plus tard. Au début, ils se méprisaient presque mais quatre mois ont suffit pour qu’ils se rapprochent. Contrairement à d’autres, leur amitié n’était pas cachée vis-à-vis de leur famille car leurs parents s’entendaient bien vu qu’ils étaient amis proches. Si Lyzandra désirait voir le jeune homme, elle en avait le droit et pareil pour l’inverse. Alors qu’elle comptait sortir de ses pensées, elle perçut du coin de l’œil, un sourire venant du Serpentard qui lui était adressé. Les filles qui l’auraient aussi vu n’auraient pas pu s’empêcher de rougir en se faisant des films mais la blondine l’avait pris dans un autre sens. Ce n’était pas normal qu’il ait pu afficher ce geste si facilement alors que d’habitude, il était froid et neutre. Non, tant de choses étaient cachées en lui et la belle voulait essayer de tout comprendre…rester ignorante l’énervait, cela lui donnait l’impression d’être pitoyable et inférieure ? Inférieure à qui, en plus ? A Lui ?! Certainement pas ! Oui, elle l’aimait beaucoup mais pas au point de le considérer supérieur à elle…il n’était pas dieu après tout…juste un garçon au même niveau qu’elle, sans plus. Elle chassa l’idée d’une illusion d’elle entrain d’obéir aux ordres de Drago qui lui ordonnait de lui donner un verre de cocktail et de lui masser le dos. Jamais elle ne s’abaisserait à ce point à une personne, qu’elle l’adore ou pas. Sa propre fierté comptait beaucoup trop à ses yeux…elle voulait être la meilleure du monde, le centre du monde, la plus intelligente du monde et personne ne devait lui briser ces aspirations, ce qu’elle croyait.

    Il était rare qu’elle assume que la vraie vie était loin de ce qu’elle pensait…peut être qu’il valait mieux se faire des illusions que de vivre durement ? En effet, les illusions étaient beaucoup mieux. Bref, la question est : pourquoi prendre son sourire au mauvais degrés ? Elle hésitait vraiment…elle savait qu’il avait fait cela narquoisement mais dans quel but ? Il n’y avait pas de raison qu’il se foute d’elle, en tout cas, elle n’en voyait pas pour l’instant…ou alors, il était sincère et elle cherchait trop loin. Pauvre cerveau qui lui appartenait…il fallait vraiment le changer sinon tout irait mal pour la suite. Lyzandra ne s’attendait pas à ce que son camarade change de sujet aussi vite. Peut être n’avait-il pas grand-chose à dire sur sa remarque des Gryffondor ou ne voulait pas en parler. Elle n’en voyait pas la raison mais bon elle ne se plaignait pas de sa réplique. Au moins, cela prouvait qu’il voulait parler…c’est un signe et ce genre de signe, il ne faut pas les négliger. A présent, la jeune fille savait qu’il ne pourrait vivre dans le calme, il finirait par craquer et parler par la suite… oui, impossible qu’il soit capable d’être silencieux durant une semaine. Bathory, au contraire, s’en sentait capable mais ne parlons pas d’elle sur ce sujet ; elle se sur estimait trop mais au final, on sait qu’elle ne tiendrait pas non plus même si elle sentait une force naître en elle à chaque moment. Voilà le genre de choses dont elle se ventait mais qu’elle ne parviendrait jamais à faire. La Serpentard se fixait des choses trop avancées et impossibles pour elle. Drago lui demandait simplement si leur maison était toujours première. Cela la forcerait à répondre vu que c’était une question…qui était tout à fait hors sujet. Peut être voulait-il qu’elle cesse de chercher plus loin en lui ? Mais pourquoi ne le voulait-il pas ? Elle n’allait pas le traquer, de toute façon, elle désirait simplement savoir des choses sur lui comme ça, elle le connaîtrait mieux. Lyzandra se doutait bien que le jeune homme connaissait parfaitement bien la réponse à sa question, il voulait juste casser le calme qui s’était installé. Il n’était pas bien compliqué d’aller dans la Grande Salle et prendre des nouvelles des sabliers rouge, bleu, vert et jaune pour y voir le nombre de points. Ou bien, il ne savait pas quoi dire…dans ce cas, ils n’avaient qu’à se promener et ils trouveraient sûrement de quoi converser. Deux amis se baladant ailleurs, cela paresserait suspects n’est-ce pas ? C’était bien cela l’inconvénient mais la blondine s’en ficherait.

    « - Nous sommes toujours premiers même si tu ne participes plus aux cours…enfin, rien…oublie ce que... »

    Ce fut seulement maintenant que la belle se rendit compte de son erreur ; quelle idée d’avoir mentionné le fait qu’il ne venait plus aux cours vu qu’il le savait déjà. En plus, elle venait de le complimenter indirectement…cela voulait dire que les années précédentes, c’était lui qui faisait gagner sa maison ? Enfin, à lui tout seul non mais il faisait parti des personnes qui rapportaient beaucoup. Toutefois, cette année, Bathory devra continuer ce rôle seul mais cela ne l’a dérangeait pas trop. Elle détestait la concurrence car elle risquait de perdre…l’esprit de compétition était parfois en elle et d’autres jours il disparaissait. La verte et argent soupira ; il allait sûrement lui faire remarquer qu’elle n’aurait pas du dire ces dernières expressions…elle se tourna vers lui, les joues qui commençaient à rougir et ses yeux turquoises tentant de croiser le regard de son interlocuteur. On aurait dit qu’elle cherchait à ce qu’il lui dévoile quelques informations là-dessus mais ce n’était pas tout à fait vrai. La demoiselle voulait juste le regarder car il n’y avait que lui de plus beau parmi ce paysage rempli de Gryffondor. Pour elle, il représentait le joyau qui la protégeait des insectes rouges et ors qui la dévisageaient d’une drôle de façon. Elle put constater que sa respiration se faisait plus entendre que tout à l’heure…comme si qu’elle stressait. Ce stress pouvait venir n’importe quand et n’importe où alors qu’on était pondéré…bizarre…bizarre. Si le beau blond était du genre à découvrir très vite ce que ressentait les gens comme elle, il risquait de voir qu’elle n’était plus aussi zen que tout à l’heure.
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Une personne avec qui parler... [Pv Drago] Empty Re: Une personne avec qui parler... [Pv Drago]

Message par Invité Dim 27 Sep - 11:49

Lyzandra avait toujours été un mystère pour Drago, évidemment cela ne l’avait jamais vraiment gêné car elle paraissait quelqu’un d’absolument normal comme ça, sans vouloir chercher plus loin, mais Drago n’était pas ce genre de garçon, à ne pas chercher plus loin que le bout de son nez, il connaissait, même si c’est un bien grand mot pour le peu qu’ils se connaissaient, Lyzandra depuis de nombreuses années, et c’était vraiment étrange, de temps en temps, il arrivait à lire en elle toutes ses pensées, ses sentiments, mais tout cela ne l’intéressaient pas, il y avait plus important pour le jeune homme, ses traits de caractères, ils changeaient assez souvent sans forcément savoir pourquoi, sans doute qu’il y avait une raison, quoi que… Les serpentard, et Drago était bien placé pour le penser, étaient étranges pour ce genre de choses, à s’énerver pour un rien, rire pour un rien, hurler pour un rien, et d’un coup se calmer pour une raison, que des fois, même la personne elle-même ignore pourquoi. Mais le blond était assez fort, du moins plus que certaines personnes, pour savoir les petits « secrets » des gens, c’est surtout pour cela que cela l’énervait qu’il ne puisse pas savoir tout sur Lyzandra, surtout depuis ces nombreuses années. Il ne voyait que ce qu’elle acceptait de montrer, il ne lui en avait jamais parlé, bah oui ! Comment voulez-vous qu’il lui dise ?

*-Tu penses à quoi là ? Non parce que j’arrive jamais à savoir à quoi tu penses alors je me suis dis…
-Non mais tu te prends pour qui ?*


Oui...ça pourrait donner quelque chose comme ça. Drago leva la tête, et regarda le ciel bleu, avec quelques nuages blancs inoffensifs, le vent frais arrivait de temps en temps pour rafraichir un peu les gens. Il faisait vraiment chaud, et le vent faisait du bien, mais à l’ombre, il faisait vraiment froids, et le vent ne faisait pas du bien, c’est pour cela que le jeune homme s’était installé au soleil, car au moins, il avait des moments doux, calme, tranquille, chose qu’il ne lui arrivait jamais, alors qu’à l’ombre, endroit froid, désagréable, et inconfortable, c’était ce qu’il lui arrivait déjà, il n’avait pas envi de le reparcourir. Il rebaissa la tête, et vit les rouge et ors, toujours aussi bruyants cette fois ci, il les entendait, il n’y faisait pas attention, mais en levant la tête, tout le calme s’était installés, il ne s’était concentrés que sur le calme, chose dont il avait fortement besoin, surtout ces temps ci, et en rebaissant la tête, la réalité lui est réapparut, impossible de l’ignorer, les gryffondors, hurlant, jouant, lançant des sorts, pourquoi autant de gryffondors étaient là ? Drago ignorait énormément de chose depuis son voyage dans l’ombre et énormément de chose avait changé, en réalité pas tellement de chose avait changé, c’était juste que les années précédentes, il avait tout le temps de s’adapter aux choses nouvelles, mais désormais, son retard s’était fait pesant, tout avait l’air d’avoir changé, tout semblait nouveau. Et il n’avait pas le temps de tout reprendre depuis le début, le temps se rétrécissait, comme si sa mort s’approchait de plus en plus de lui, tous les partisans du seigneur des ténèbres lui disaient que c’était positif, que c’était ce qu’il fallait qu’il ressente, mais malgré toutes ces paroles, le jeune homme ne se sentait nullement rassuré.

Le jeune homme se retourna alors vers l’élève pour lui poser cette fameuse question, complètement inutile, mais le garçon pensait qu’en posant cette question, Lyzandra ne se douterait de rien, le jeune homme dans ses années normales, était obsédé par les points apportés par sa maison, maintenant il s’en fichait pas mal, du moins… Il était habitué à perdre par les points du jeune Potty toujours aussi incapable mais incroyablement chanceux ! Et oui, il n’acceptait jamais ses défaites, pourtant il fallait bien s’y faire, et puis sa tête ne se préoccupait pas de ça, il avait des missions à accomplir avec une élève qu’il connaissait à peine et qu’il n’appréciait pas vraiment du moins, c’était loin d’être une amie pour lui. Evidemment le jeune homme n’avait pas le temps se faire des amis, mais elle, elle était dans le même cas que lui, et il pourrait s’en faire une amie, mais pour cela, il fallait partager les mêmes centres d’intérêt, s’apprécier, et le jeune homme l’avait connu sous une mauvaise condition, alors impossible de s’en faire une amie pour lui.

Lyzandra, elle, il n’a jamais vraiment su comment il s’était rencontré, si c’était dans un mauvais moment ou pas, mais Drago avait un sens, même s’il ne s’en souvenait plus, il ne s’en serait pas fait une « amie » s’il ne l’avait pas apprécié la première fois. Evidemment qu’il ne s’en souvenait pas, quand il l’avait rencontré, il devait avoir...Disons six ou sept mois peut-être ? Il n’en savait rien pour être exact, mais il était tout à fait normal qu’il ne sache pas comment ils se sont rencontrés, ce qui lui faisait peur, c’était qu’il se soit rencontrés sous un mauvais moment et qu’avec le temps, il ait fini par l’apprécier. Cela voudrait dire, qu’avec le temps, il pourrait apprécier n’importe qui, il ne fallait pas qu’il devienne comme cela, espérons seulement qu’ils se soient tout les deux rencontrés comme déjà deux bons amis, ce qui était rare pour le jeune garçon.

Passons, cette chose restera pour toujours mystérieuse, il n’osera jamais poser la question, ni à Lyzandra, ni à ses parents, donc il ne saura jamais et c’était peut-être mieux comme cela. Elle répondit alors à sa question, il ouvrit la bouche un instant, était-elle en train de dire qu’il ne foutait rien de son année ? Même si c’était le cas, il ne permettait pas que cela lui soit dit, surtout en face, même si c’est une amie qui lui a dit, il avait bien comprit qu’elle n’avait pas fait exprès et qu’elle ne voulait pas le dire, pourtant elle l’avait dit, le jeune homme, respira un bon coup, et entendit la respiration de Lyzandra s’accélérer, encore une chose que Drago arrivait à remarquer, chose rare mais chose inutile, il s’en serait douté qu’elle « stresserait » dans ce moment là, car connaissant Drago, tout le monde savait qu’il fallait sa cacher sous une table.

« -Insinuerais-tu que je ne fais rien de l’année ? N’ai-je pas l’aire épuisé par tous mes efforts ? »

Tant pis s’il fallait dire sa vrai nature, de toute façon, elle devait s’en douter, et puis seule elle le saurait, les gryffondors parlaient trop fort pour entendre le jeune homme qui « s’énervait » contre Lyzandra. Evidemment, on ne pouvait pas dire qu’il s’énervait car Drago énervé ça donne autre chose, mais elle n’aurait jamais dû dire cela, Drago s’en souviendrait, il était assez rancunier et elle devait le savoir, c’est pour ça qu’il faut faire attention quand on lui parle, se sentait-elle trop en confiance face à lui ? Il ne fallait pas, oh non ! Mauvaise idée, Drago l’appréciait vraiment, mais même elle, il n’acceptait pas ce genre de chose, pourquoi faisait-elle cela ? Voulait-elle tout casser ? Voulait-elle que Drago ne soit plus quelqu’un avec qui parler ? Même si parler a un tout autre sens pour le jeune homme. Lui en tout cas, n’en avait pas l’intention, il aurait voulu que cette amitié dure très longtemps, mais c’était mal partit, cette petite gaffe, Drago mettrait longtemps à la digérer, même s’il y arriverait si elle arrêterait avec ces petites insinuations.


Le vert voulait passer à autre chose, ou partir pour ne jamais lui reparler mais ce serait lâche, évidemment c’est ce qu’il était mais il n’aimait pas le montrer, et encore aux filles de serpentard avec qui il a une attirance physique. Mais que faire ? Rarement le jeune homme avait été confronté à ce genre de situation car il n’avait jamais été disputé avec une personne qu’il aimait, pour la simple et bonne raison qu’il aimait peu de personne, excepté Lysandra, il s’était peu souvent disputé avec elle, car ils se parlaient rarement, pour les occasions simplement et cela lui suffit pour dire qu’il l’apprécie énormément.

« -Bon écoutes, je suis à bout de nerf et j’ais bien compris que tu n’as pas fais exprès, mais fais attention la prochaine fois.. J’ais pas envie qu’on se dispute pour un simple petit truc comme ça. »

Il fini avec un léger sourire, moitié vrai, moitié fau, puis il se leva, il en avait marre de ces gryffondors et il avait bien remarqués que Lyzandra aussi, puis il pouvait se dégourdir un peu les jambes, son visage était encore crispé mais ce n’était pas par la colère, la fatigue, la peur ni quoi que ce soit, c’était pour le soleil, il tapait fort et Drago n’avait pas l’intention d’en profiter assis sur un banc à rien faire. Il regarda les gens assis, eux sur les bancs, à parler, rire, que des gryffondors, mais ou étaient donc passés les serpentards ?

Il présenta sa main à Lyzandra pour « l’aider » à se relever, c’était juste par galanterie car elle n’avait aucun problème à se relever seule, une fois debout, il regarda un peu autour de lui, tout semblait vert, rouge, il parlait bien sûre de la nature, par des élèves, car sinon il ne verrait que du rouge et deux points verts, berk ! Invasion des rouges ! Drago lançât un regard à un gryffondor qui s’amusait à faire fleurir des fleurs, pourtant c’était ravissant mais il n’allait sans doute pas le féliciter, ce serait pour lui une sorte de rabaissement.

« -Ou sont tout les serpentards ? »

Il s’était retourné vers Lyzandra, elle, au moins, avait été présente depuis la rentrée, elle devait donc sans doute savoir ou était tout les serpentards, du moins il l’espérait car cela l’inquiétait, les gryffondors avaient il prit le pouvoir ? Impossible, les serpentard ne se seraient pas laissé faire, il le savait pour avoir lui-même motivé tout les serpentards pour gagner toujours gagner, il devait sans doute être en train d’attaquer des gryffondors, ou de travailler, eux au moins, apportaient des points à sa maison, pas comme Drago qui restait presque les bras croisés, il ne supportait pas ça, mais il n’avait pas le choix, que feriez-vous si vous seriez épuisés et qu’on vous oblige à faire des tas de choses et vous stressants pour que vous fassiez en même temps pleins d’autres choses ? Drago, lui, se reposait un peu, cinq minutes sur un banc, au soleil, au calme, même si c’était autour de salles gryffondors.

Il commença alors à marcher un peu en compagnie de Lizandra, elle était ravissante et rayonnante par les éclats du soleil et il ne clignait presque par des yeux pour l’admirer, tournant de temps en temps la tête pour qu’elle ne s’aperçoive de rien. C’était la première fois qu’il s’intéressait à une jeune femme, du moins comme cela, peut-être que le soleil y était pour quelque chose, ou bien le repos, ou peut-être aussi tout simplement Lyzandra ? Oui, sans doute, tout comme les trois réunis, en tout les cas, il la trouvait resplendissante même si elle n’avait rien de spéciale par rapport aux autres jours. Il se rendit compte ensuite qu’il pouvait gêner, et puis son père ne serait pas content de voir comment son fils réagirait alors qu’il avait des tas de chose à faire, alors il regarda ses pieds, voyant l’herbe s’écraser sous ses pieds sous son poids. Ses problèmes disparurent petit à petit de son esprit, tout ce dont il se souvenait c’était qu’il était en train de se balader avec une formidable jeune femme. Il parlait rarement aux jeunes femmes et très peu étaient ses amies, mais elle, Drago ignorait comment elle avait fait, mais elle avait réussit à devenir une très bonne amie. Drago releva cependant la tête, oui c’était fort malpoli de baisser la tête en pleine discutions.. En pleine petite discutions aussi c’était malpoli.
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Une personne avec qui parler... [Pv Drago] Empty Re: Une personne avec qui parler... [Pv Drago]

Message par Invité Dim 13 Déc - 13:17

    Quelle serait la réaction de Drago suite à ce que Lyzandra lui avait dit ? Jusque maintenant, il était calme et notre héroïne espérait qu’il le resterait. Elle n’avait jamais dû lui dire cela, elle le savait mais il y a des choses qui sortent toutes seules de la bouche des gens. Bien sur, elle ne pensait pas ce qu’elle avait rétorqué d’une façon péjorative, non. Il avait séché les cours mais pas parce qu’il en avait envie. Elle savait bien qu’il aurait bien voulu participer à une bonne quantité de matières, cette année. Le beau blond était certainement quelqu’un d’ambitieux comme le trois quart des Serpentard et souhaiterait sans doute s’orienter vers une carrière qui lui apporterait la gloire. La jeune fille, quant à elle, ne savait pas ce qu’elle voulait faire plus tard mais elle se doutait que ses parents allaient choisir ce qu’ils jugeaient être bien pour elle. Généralement, c’était plutôt le contraire mais laissons le temps suivre son cours. Elle ne pouvait pas se rebeller contre sa famille, car elle ne survivrait pas seule contre une cinquantaine de personnes à ses trousses. En effet, si elle trahissait les siens, ces derniers n’auraient aucune pitié avec elle. La pauvre était prisonnière de sa propre famille et jamais elle ne prendrait son indépendance. Elle n’en avait jamais parlé à personne, ni à Drago. De toute façon, les autres s’en ficheraient, n’est-ce pas ? Pourquoi son histoire aurait de l’intérêt auprès des autres ? Elle hésitait à évoquer le sujet auprès de son ami mais craignait sa réponse. Peut être qu’ils se considéraient comme de très bons amis toutefois, quelque chose bloquait la demoiselle. On aurait dit que sa propre famille lui avait jeté un sort ou une malédiction qui lui interdisait d’en parler à quiconque. Sa vie n’a jamais été un calvaire puisqu’elle avait tout ce qu’elle voulait chez elle ; des vêtements de grande qualité, une grande et belle chambre etc…Mais l’amour lui manquait. Lyzandra pensait bien que son père ne l’aimait que pour ses capacités et sa mère aussi. La sixième année enviait la vie de son ami ; sa mère lui courrait toujours après et s’inquiétait pour lui. N’était-ce pas une marque d’amour ? C’était de cet amour dont avait besoin la blondine. Il lui arrivait quelques fois de rendre visite aux Malefoy et Narcissa se montrait extrêmement gentille avec elle. Le sourire de la blondine apparaissait quand la mère de Drago la gardait pendant que ses parents travaillaient. Le soir, quand elle devait retourner chez elle, elle reprenait sa triste expression. Son camarade leva la tête au moment même où une brise vint refroidir l’atmosphère. On espérait tous qu’il n’y aurait aucune averse de prévue.

    Tout le monde était si bien dehors, durant cette heure de libre. La seule chose qui gâchait la belle journée de notre Lyz’ était l’exagération de la couleur rouge dans ce parc. Le rouge était une teinte qu’elle détestait, tout d’abord car il appartenait à la maison qui accueillait la plupart des sangs-de-bourbe à Poudlard et parce qu’elle était l’opposée du vert. Elle afficha une expression de dégoût ; elle se sentait souillée à cause de l’absence des autres Serpentard. Mais pourquoi il n’y en avait aucun ici ? Il y avait sûrement une raison…que nos deux amis ignoraient, bien sur. En ce moment, la blondinette n’était plus au courant de rien. D’habitude, c’était elle et certaines de ses amies qui étaient les premières à connaître les nouvelles de la Gazette du Sorcier et elles s’amusaient à narguer les Gryffondor avec les mauvaises nouvelles comme des arrestations de moldus innocents. Elle savait que ces moldus n’avaient rien à voir dans les histoires de meurtres de sorciers mais cela lui faisait plaisir de les voir souffrir dans des prisons. D’un côté, elle appréciait le ministère pour les fautes de coupables que le personnel faisait mais elle ne l’aimait moins car il n’était pas du tout performant et trop influençable. Bientôt, le maître des ténèbres s’emparerait de ce bâtiment et tous les mangemorts régneront sur le trône. C’est ce que le père de notre héroïne avait raconté à sa fille. Cette dernière gobait tout ce qu’il disait mais parvenait à se faire sa propre opinion. Quelques fois, elle faisait semblant d’y croire pour ne pas l’agacer. Le soleil éclatait les yeux de tous les élèves. Que cette boule orangée profite de ses rayons car dans quelques temps, les ombres l’engloutiront pour l’éternité. Tandis que sa respiration s’accélérait, Lyzandra obtenu une réponse de son interlocuteur. Celui-ci était sans doute horripilé mais il tentait peut être de le cacher. Néanmoins, on cernait sa colère dans ses paroles. Selon lui, elle insinuerait qu’il ne faisait rien durant son année scolaire. Mais non, elle ne voulait pas remettre en cause ceci. Elle voyait bien qu’il était souvent fatigué bien qu’elle ignorait ce qu’il fabriquait.

    Certains auraient osé lui demander ce qu’il faisait en dehors des cours, s’ils pouvaient lui apporter une quelconque aide. Seulement, la réponse serait évidente : Non. La sixième année ne connaissait pas tous les secrets de Drago mais elle savait qu’il était du genre à vouloir accomplir chaque chose en solitaire. On ne pouvait accorder sa confiance à peu de personnes. Et ces quelques personnes ne sont pas faciles à trouver. La jeune fille savait de quoi elle parlait. Au début, une fille ou un garçon que l’on juge sympathique se rapproche petit à petit de nous et découvre nos faiblesses. Ensuite, au bout d’un moment, elle nous abandonne, emportant avec elle toutes les informations qu’elle a repêché sur nous. Comme cette ancienne amie qu’elle avait eu. ‘Jane’ telle était son prénom. C’était une fille faisant partie du groupe d’amis de la Bathory. Au bout de trois mois, celle-ci les avait trahit. Heureusement que cette bande de Serpentard s’est vengé d’elle et qu’elle en a pleuré durant une semaine. Depuis, Lyzandra et ses proches ne cessent de l’embêter quand elles le peuvent. La blonde ne répliqua pas aux questions de son ami. Elle aurait très bien pu s’excuser mais le mot ‘pardon’ ne faisait pas parti de son vocabulaire. Se montrer désolée dévoilait des faiblesses et un sentiment d’infériorité. Ce sont les esclaves qui s’excusent auprès de leurs maîtres. Et la sang-pur était au même rang que Drago. Tous deux étaient au sommet de la hiérarchie et piétineraient tous les parasites. Elle soupira discrètement ; que lui dire ? Il fallait bien qu’elle dise quelque chose dans quelques secondes mais quoi ? Alors qu’elle réfléchissait, le beau jeune homme sortit une nouvelle phrase beaucoup plus sympathique. Il comprenait que ce qu’elle avait affirmé tout à l’heure n’avait pas été volontaire. Il lui donnait comme une seconde chance et cela fit bizarre à la demoiselle qui n’avait pas l’habitude d’entendre cela. Elle rougit lorsqu’il lui annonça qu’il ne souhaitait pas se disputer pour un simple truc. Cela prouvait qu’il était un peu attaché à elle, n’est-ce pas ? Peut être qu’elle s’était trouvé un véritable ami ? Cependant, il ne fallait pas se réjouir trop vite. Beaucoup de filles se font des films à propos des garçons. Ceux-là sont si durs à comprendre. Des myriades de mystères se cachaient au fond des cœurs de ces mâles et peu d’adolescentes étaient arrivées à les discerner complètement. Quand elle se tourna vers le blond, la demoiselle vit qu’il montra un petit sourire. Était-il sincère ou pas ? Elle ne le savait pas. C’était ce sourire même qui l’a déstabilisa durant quelques secondes mais pas assez pour l’empêcher de parler.

    « - Bon, n’en parlons plus alors. »

    Après qu’elle eut dit cela, le Serpentard se leva indubitablement à cause de l’ambiance exécrable. Tous deux n’avaient que parler calmement jusque maintenant, contrairement aux autres qui jouaient, criaient dans tous les sens et riaient pour un rien. On aurait dit des animaux de la jungle. Par pur galanterie, il tendit la main en direction de Lyzandra pour l’aider à se relever. Celle-ci fut assez surprise par son geste mais lui prit la main et se releva. Celle-ci était tiède et elle eut du mal à la lâcher. Pour une raison qu’elle ne parvenait à expliquer, elle aurait bien voulu la lui tenir encore plus longtemps. Après qu’elle se soit séparée de cette main, la froideur du vent effaça la chaleur de la main de Malefoy. Ce dernier lui demanda où était passé les verts et argents. Néanmoins, même si elle participait aux cours, comment pouvait-elle le savoir ? Elle le regarda et haussa les épaules.

    « - Je n’en sais rien mais je suppose qu’ils sont à l’intérieur. »

    Mais la blondinette se fichait des Gryffondor ; elle en avait assez de penser à eux. Pourquoi penser à des êtres inférieurs ? C’était stupide. A présent, nos deux amis marchaient ensemble vers une quelconque destination. Peut être s’arrêteraient-ils à un endroit plus chaleureux et tranquille ? Pour la première fois, la Bathory se sentait bizarre. Quel était ce drôle de sentiment qu’elle sentait venir en elle de plus en plus quand Drago était proche d’elle ? Jamais elle n’avait ressentie cela. Son cœur ne battait plus comme avant mais assez rapidement. Ses joues étaient chaudes et n’allaient pas tarder à être rouges. Le soleil était à son avantage et offrait au jeune homme une belle vue de la demoiselle. Quant à elle, elle n’osait pas regarder son interlocuteur à cause de cette sensation étrange. Elle essayait d’identifier cette sensation mais pour le moment, elle n’obtenait aucun résultat. Quand Malefoy releva la tête, l’adolescente fit de même. Quelle drôle de coïncidence mais il était vrai que parler la tête baissée ne le faisait pas du tout. Elle sourit et quand elle tourna la tête pour le contempler, ce qu’elle ressentait s’amplifia. Elle ne comprenait pas pourquoi cet effet apparaissait quand elle voyait ce beau blond. Elle dut avouer qu’il était presque l’homme parfait. Dame Nature l’avait bien gâté en ce qui concerne le physique et son moral, bien qu’il s’énerve assez rapidement, surpassait celui des autres Serpentard. C’était quelqu’un de spécial et Lyzandra se sentait de plus en plus proche de lui. Mais pourquoi ? Après tout, elle ne lui parlait que très rarement. Ils se connaissaient sans doute depuis tout petit, cependant, ils ne s’étaient jamais rien confié de si profond. Maintenant, ils quittèrent le parc et les cris des rouges et ors devenaient moins sonores. Une chance pour eux…ils allaient pouvoir être paisiblement seuls. C’est ce que la demoiselle voulait ; rester seule avec lui. Au moins, personne ne les dérangerait. Mais c’était impossible parce qu’il y avait toujours deux ou trois personnes aux alentours.

    Plusieurs chemins s’offraient à eux : l’un d’eux menait à la cabane de ce balourd de Hagrid et l’autre au Lac de Poudlard. Leur destination fut bien évidente car jamais il n’irait près de chez le demi-géant. La première raison était qu’ils le trouvaient répugnant et doté d’une odeur nauséabonde. Il ne se lavait jamais, était toujours aussi barbu et laid. On se demandait comment Potter et sa bande pouvait apprécier un monstre comme lui. Alors qu’elle regardait l’horizon bien dessiné, elle ne s’était pas rendue compte qu’elle était à moins de cinq centimètres de Drago. Sa main frôla la sienne et elle fut interrompue dans son observation du paysage. Le même sentiment revient, deux fois plus fort. Cela l’intriguait toujours et il n’y avait qu’une solution pour savoir ce qui lui arrivait ; se rapprocher encore plus de lui. Elle pensait qu’au fur et à mesure que la sensation augmenterait, elle saurait tout sur cette émotion. Une pente abrupte leur fit face et les deux jeunes gens durent faire attention pour ne pas glisser et tomber. Ce serait une honte de se fracasser contre le sol boueux et de voir sa robe de sorcier tâchée. Pour s’aider, Lyzandra tenait fermement les branches des arbres et c’est de cette façon qu’elle arriva à descendre jusqu’au bout sans anicroches. Elle suivit ensuite le jeune blond. Près du lac, il y avait, fort heureusement, moins de monde que dans le parc. Il n’y avait que quelques Serdaigle, Poufsouffle et à son plus grand bonheur, une petite bande de Serpentard. La blondine sourit quand elle les vit et lorsqu’elle vit Malefoy s’asseoir sur un des bancs, proche de l’eau, elle fit de même. Le silence régna de nouveau entre eux deux. Ils ne savaient peut être pas quoi se dire. La sixième année se demandait s’il ressentait la même chose qu’elle mais elle ne pouvait lui poser cette question. C’était bien trop gênant donc elle décida de passer à un autre sujet. Elle quitta le grand lac des yeux pour admirer les beaux yeux du préfet.

    « - A part cela, une rumeur lancée par Parkinson dit que tu ne remettras plus les pieds ici l’année prochaine. Est-ce vrai ou pas ? »
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