Chessalia Storm - Welcome to Hogwarts

Histoire de la famille [trois lignes minimum] : A ses onze ans, ses parents ont été assassinés par des mangemorts. Ce qu'elle ignore, c'est que ses parents étaient eux aussi les toutous de Voldemort, mais qui l'ont abandonné pour protéger leur fille. Son oncle est également un mangemort, et ça elle le sait. Aucune autre famille connue à ce jour.
Histoire du personnge [huit lignes minimum] : Jonathan Storm embrassa rapidement sa femme sur les lèvres. Son bras gauche le brûlait atrocement, et elle l'aidait à passer cette épreuve douloureuse. Meryann, murmura, inquiète:

- Nous n'aurions pas dû oublier le dictame. Je suis vraiment désolée, j'aurai dû y penser...

Son mari la fit taire. Il tentait, plutôt bien que mal, de cacher sa douleur aux yeux inquisiteurs de Meryann. Mais elle le connaissait mieux que quiconque, et elle lui caressa doucement la joue.

- Merci. Merci d'avoir fait ça pour moi.

- Le Seigneur des Ténèbres n'est rien face à l'amour que je ressens pour toi, Mery, et pour notre future enfant.

Les yeux remplies de larmes, sachant sa trahison, sachant que son mari ne le savait pas, qu’elle serait obligée de cacher ce secret toute sa vie, Meryann caressa son ventre qui s'arrondissait doucement. Elle chuchota:

- Il faut partir. Chez les Moldus. Qu'il ne nous retrouve jamais. Que notre Chessalia grandisse convenablement, loin de cette magie.

- Tout ce que tu voudras.

Si les futurs parents savaient ce qu'ils avaient fait comme erreur! Mais s'ils le savaient, l'avenir du petit foetus n'aurait jamais été le même...
Jonathan murmura une formule magique, et, du bout de baguette, effleura l'horrible blessure de son bras gauche. Quelques minutes avant, il avait découpé la Marque des Ténèbres, gravée six ans plus tôt par Lord Voldemort lui-même. Sur la demande de Meryann, il l'avait arrachée, découpée et jetée grâce au sortilège de Découpage. Le nouveau sort qu'il venait de murmurer referma un petit peu la blessure, et il poussa un soupir de soulagement. Sa femme l'attrapa par le bras, et dans un "crac" sonore, ils disparurent.

***

Six mois plus tard, un adorable bébé naissait, appelée Chessalia Jodie Meryann Storm, fille de Jonathan Quincey Abraham Storm et de sa femme Meryann Jeanne Jodie Storm, Minas de son nom de jeune fille. La petite fille avait déjà d'adorables bouclettes noires sur le front, et son regard ténébreux était profond et intelligent. Quel destin pour cette enfant...

***

Chessalia a quatre ans. Ses cheveux d'un noir profond lui arrivent aux épaules, en délicieuses petites bouclettes. Ses yeux, ténébreux, mystérieux déjà, mais amusés reflétaient une intelligence hors du commun. Elle se positionna face à un muret, l’air décidé. Elle tendit la main face à elle son petit front se plissa de concentration. Elle eut un sourire réjoui lorsque le caillou, sur le muret, s’éleva de quelques centimètres. Mais le bruit de buisson remué, juste derrière elle, la déconcentra, et le minéral retomba d’un coup. Elle se retourna. Un petit garçon, l’air effrayé, la regarda. Il devait avoir deux ou trois ans de plus qu’elle? Tout est-il qu’il la fixa comme si elle était un monstre, et il s’enfuit en criant:

- Sorcière!!

Chessalia éclata de rire et lui lança d’un ton moqueur:

- Abracadabra! Ohhh, le tigre va te rattraper!

Elle eut la satisfaction d’entendre le cri de terreur, son inarticulé qui lui faisait hautement plaisir. Sa mère, la regardant de la fenêtre, ne put s’empêcher de frémir. Elle qui avait tenté de protéger sa fille de la magie, elle se rendait soudain compte que sa petite Chessalia avait hautement conscience de ses pouvoirs… et les exploitait. Meryann avait très peur qu’un jour Voldemort ou ses fidèles les retrouve… et ce jour arrivera. Bien que le Lord soit hors jeu pour l’instant, elle ne croyait pas à sa mort. Et ses mangemorts eux, étaient toujours en liberté et en possession de leurs corps…

***

Chessalia dormait profondément. Son père jetait des regards anxieux dans le rétroviseur, sa mère triturait sa branche de lunettes avec effroi. Il était à peine minuit. Ils avaient raccourcis leur soirée lorsqu’une de leur source les avait informés que les mangemorts étaient dans le coin… et pas pour rien. Pour liquider le traître qui avait osé quitter les rangs de Voldemort de son plein gré…Jonathan Storm.
Ç’a avait été la panique pour le couple en cavale. Leur fille, seulement âgée de onze ans, n’avait pas posé de questions lorsqu’ils l’avaient entraînée dans la voiture, et s’était endormie aussitôt…
Jonathan les vit alors. Les silhouettes, sur la route. Des cadavres de Moldus à leur pieds. Ils riaient aux éclats, leurs visages encapuchonnés de noir. Meryann jeta une couverture sur Chessalia. Elle embrassa son mari, et ils sortirent tous deux de l’habitacle, les baguettes brandies. Ils n’avaient aucune chance, mais ils ne mourraient pas en lâches, comme ils s’étaient cachés toute leur vie. Serpentard un jour, Serpentard toujours… Il y eut une vingtaine d’éclairs verts, deux sortant du couple condamné, les dix-huit autres des silhouettes noires devant. Il n’y eut cependant que deux cadavres, cette nuit-là. Ceux de Jonathan et Meryann Storm.
Avant qu’un mangemorts éclate d’un rire sonore, réveillant la fillette dans la voiture, un tronc d’arbre fut magiquement envoyé sur l’habitacle, une des branches s‘enfonçant profondément dans le ventre de la fillette… mais Freddy Minas, le frère de Meryann, sauva la petite fille, illégalement, mais suivant les dernières volontés de sa sœur.

***

Chessalia glapit et tenta de se soustraire à l’étreinte de son oncle. Elle cria, le frappa, mais ses faibles poings face à la carrure d’acier de l’homme et de son désir mauvais ne servirent à rien. L’homme susurra:

- Tu as onze ans, du courage, que diable!

- Non, lâche-moi, je ne veux pas, laisse-moi!

Pas du tout ému par les sanglots frénétiques de l’enfant, Freddy continua sa tâche peu ragoûtante…

***

Dans son lit, Chessalia pleurait à chaudes larmes. Son petit corps était secoué de soubresaut, ses hoquets étaient assez impressionnants. Soudain, elle se tendit, cria de douleur. Oh, quelle souffrance! Elle ne savait pas qu’on pouvait avoir autant mal. Le frisson qui courait le long de sa colonne était un frisson de feu, la brûlant, lui faisant mal. Elle se cambra, se colla contre le mur. Depuis ce jour-là, plus personne n’a jamais réussi à la toucher… sauf son oncle.

***

Chessalia, des cernes violets sous ses yeux d’un noir ardent, vit le hibou foncer droit sur elle. Sa silhouette ne bougea pas lorsque le volatile se posa sur son poing tendu. Il lâcha une lettre, pour reprendre aussitôt son envol. L’enfant de onze ans ramassa l’enveloppe, la soupesa. C’était lourd. Pourquoi un hibou lui aurait-il donné une lette, comme ça, sans raison? Elle n’était rien et ne méritait pas d’exister. C’était tonton Freddy qui le disait.
Curieuse malgré tout, elle ouvrit la lettre et resta bouche bée devant la fine écriture penchée, couleur verte émeraude, qu’elle lut. Elle était invitée dans une école! Elle! Malgré tout, elle décida de ne rien dire à son oncle: il était capable de l’empêcher d’y aller, et elle avait toujours voulu exploiter les étranges capacités qu’elle avait en elle et qui étaient mentionnées dans la lettre.
Alors elle prépara seule sa valise. Elle mit tous les vêtements qu’elle avait pu trouver, lorsque soudain, elle vit la liste. « Chaudron ». Où acheter un chaudron? Résignée, elle alla voir Freddy, la lettre à la main. Comme d’habitude, il sentait horriblement l’alcool, ses cheveux gras et pas lavés depuis plusieurs jours tombant sur son visage.

- Qu’est-ce que tu veux, gamine?

- J’ai reçu une lettre…

- C’était pas trop tôt, grommela-t-il.

Il l’accompagna au Chemin de Traverse, mais une fois là-bas, elle s’éclipsa pour tout regarder. Qu’elle ne fut sa surprise, elle qui n’avait jamais eu d’argent, de voir le coffre de ses parents décédés, à Gringotts, rempli d’or et de joyaux! Elle n’avait jamais su comment ses parents étaient morts…

***

Dans le Hogwarts Express, son livre de potion à la main, Chessalia lisait tranquillement, recroquevillée dans un compartiment, seule. Soudain, un garçon à l’allure décontractée entra à son tour. Il lui demanda s’il pouvait s‘asseoir, et elle acquiesça d’un signe de tête. Mais elle se colla plus à la fenêtre lorsqu’il s’approcha en lui tendant la main:

- Je m’appelle Marc. Et toi?

Elle lui jeta un regard mystérieux et impérieux, avant de murmurer:

- Mon nom ne t’apporterait rien. Tais-toi un peu, tu me déranges.

Marc eut l’air offensé, mais obéit face au ton indiscutable de l’enfant. Il la regarda juste du coin de l’œil, pendant qu’elle se plongeait, fascinée, dans son livre de potion.

***

Chessalia observa d’un œil intéressé le Choixpeau Magique. Elle avait cette horrible appréhension: où irait-elle? Serait-elle acceptée? Gryffondor, Serdaigle, Poufsouffle ou Serpentard? Elle n’avait pas écouté les attributs des maisons, trop fascinée qu’un chapeau parle. Elle vit le garçon qui s’était assis avec elle dans le train, partir à Gryffondor. Elle avait un peu peur, mais lorsque son nom fut appelé, elle avança sans trembler, sans montrer son effroi. Lorsque le vieux chapeau toucha sa tête, elle fut rassurée en comprenant que, finalement, ce n’était qu’un chapeau: son contact ne l’avait pas fait frissonner, elle n’avait pas jeté l’objet loin d’elle. Comme un contact humain le ferait… Le Choixpeau ouvrit largement la déchirure qui lui servait de bouche, et cria:

- Serpentard!

La table aux couleurs vertes et argents se mit à applaudir, et l’enfant marcha d’un pas résolu vers cet endroit. Elle s’assit près d’une jeune fille, qui ne tenta pas de la toucher, la félicita juste. Un autre, portant un insigne brillant sur la poitrine, voulut lui tapoter l’épaule, mais Chessalia dit d’un ton glacial:

- Ne me touche pas.

Il retira sa main, étonné. Elle lui jeta un regard méprisant, et suivit le reste de la Répartition…

***

C’était les vacances de Noël. Freddy avait demandé à ce que Chessalia revienne à la maison. Elle avait treize ans. Et elle en avait marre de son oncle. Son plan était d’attaque, et cela marcherait. C’était forcé de marcher, et personne ne saurait que c’est elle. Arrivée devant la maison, son oncle ayant décidé de rester à la mode moldue, elle entra sans frapper, déverrouillant la porte avec la clef qu’elle avait toujours sur elle. Son regard était noir, glacial, ses cheveux, longs et noirs, tombaient sous ses épaules en boucles épaisses. Sans bruit, elle jeta sa valise sur le canapé, mais ce qu’elle prenait pour une couverture bougea en grognant. Elle soupira. Il était à peine cinq heures du soir…
Son oncle, Freddy, rejeta la couverture qui le recouvrait, et lança:

- Chess! Enfin tu es là. Aide-moi à rejoindre mon lit, femme!

L’adolescente fronça le nez. Ses yeux lancèrent des éclairs, mais elle s’approcha docilement de lui. Il se releva, son haleine empestant l’alcool soufflant sur l’épaule nue et bronzée de Chessalia, qui grimaça lorsqu’il l’agrippa et s’appuya sur elle, mais elle le guida vers sa chambre. Il s’écroula sur son lit, et l’attira avec lui. Elle le frappa au visage avant de se relever et de s’écarter prestement.

- Oh, allez Chess! Cesse un peu tes gamineries!

La ténébreuse adolescente lui jeta un regard noir, et sortit de la chambre en fermant à clef derrière elle. De toute façon, songea-t-elle, il avait bien trop bu pour trouver la clef. Qui était juste posée sur la table de nuit. Elle tendit l’oreille quelques instants et entendit le ronflement presque rassurant de l’oncle déjà endormi. Elle marmonna:

- Connard.

Se détournant, elle monta d’un pas rapide dans sa chambre. Elle attrapa sa véritable valise de Hogwarts, la tira vers elle. C’était lourd, mais elle la descendit dans le jardin. Puis, elle s’avança vers la gazinière, que son oncle gardait pour faire bonne figure. Elle ouvrit le gaz, recula un peu. Elle enflamma un torchon à l’aide d’une allumette, et le jeta assez loin d’elle. Puis, elle sortit de la maison, ferma soigneusement la porte, comme si elle n’était jamais entrée…

Lorsqu’elle fut à plus de cinquante mètre, elle sentit avant de voir l’explosion gigantesque de sa maison, carbonisant son oncle dans un « accident » de gaz… Chessalia Storm commit ainsi son premier meurtre à treize ans, par l’homme qui lui avait gâché une partie de sa vie.

***

Le professeur Dumbledore passa la jeune Serpentard au rayon X. Chessalia n’avait pas l’habitude d’être gênée, mais le regard bleu perçant de son Directeur faisait exception à la règle. Elle-même le regardait d’un air de défi, mais elle ne put garder son masque longtemps, et elle s’écroula sur la chaise rembourrée en face du bureau. Ses yeux s’humidifièrent, mais elle n’était pas tombée assez bas pour pleurer en face de quelqu’un. Dumbledore murmura:

- Je comprends pourquoi tu as fait ça, Chessalia.

- Vous ne pouvez pas comprendre. Depuis deux ans je me fais violer par un homme que je hais. Vous ne pouvez pas comprendre. Ni ça, ni les crises qui me prennent.

Il acquiesça. Mais elle réfléchit et se dit que s’il y avait une personne sur terre qui pouvait rien qu’envisager ce qu’elle avait vécu, c’était bien lui. Elle marmonna:

- Il l’avait mérité. C’était une ordure. Et il avait cette marque horrible sur le bras…

Elle frissonna. Dumbledore acquiesça à nouveau. Il demanda:

- Veux-tu savoir ce qu’elle signifie?

Chessalia hésita. Elle gardait déjà tant de secrets… puis finalement, elle hocha la tête. Et son Directeur lui avoua que son oncle était un mangemorts que cette Marque signifiait qu’il était à la solde de Voldemort (Chessalia ne tressaillit pas). Que les mangemorts avaient tué ses parents. Qu’elle n’avait pas inventé ce rire dont elle avait tant rêvé. Que son oncle avait participé au meurtre de ses géniteurs. Chessalia pensa qu’elle allait fondre en larmes, mais elle se leva. Son ton était neutre lorsqu’elle dit:

- Dans ce cas, il a doublement mérité la mort.

Et elle s’était enfuie du bureau, sentant la crise de douleur arriver. Ce n’était que cachée dans un passage secret, derrière une tenture verte, qu’elle avait laissé ses émotions dominer…

***

Aujourd’hui, Chessalia a seize ans. Elle est solitaire, ironique, moqueuse. Elle cache parfaitement bien ses émotions elle n’a pas réagi au retour de Voldemort. Elle suit ses cours comme n’importe qui, mais cette année-là plus que les autres, elle sens sa fin arriver, son ventre se contracter à la peur de la mort… le récit de Chessalia commence vraiment ici.

Bon, manque de bol, elle a raté son coup, et son oncle est finalement en vie. Elle l'a remarqué à ses dépens lorsqu'elle est rentrée l'année suivante pour l'été... Aïe aïe Aîe...

Je me valide moi-même, j'ai une très bonne fiche, ah la la, que je suis géniaaale !!! hum... Serpentard, sixième année, j'me valide tout va bien

C'est plus Kayla M. Storm, c'est Chessalia M. Storm là

Arf, il faut bien la petite Narcissique du fow ^^

Oh, j'ai oublié le M, tu as raison, je rajoute !! J'avais promis xD